Tous les produits manufacturés en fin de vie ou presque doivent aujourd'hui être recyclés. Reste à savoir comment et avec quels partenaires... Force est de constater en effet, qu'entre un téléphone portable et un scanner médical, ou du matériel informatique, il n'y a pas gra
nd chose à voir... Si ce n'est que certains de leurs composants peuvent être dangereux, et donc à manipuler de manière spécifique : une fois ce fait admis, on n'a pas nécessairement LA solution pour mettre en place une véritable politique de gestion des déchets qui soit efficace ou du moins qui soit ce qu'il y ait de mieux.
Autant d’interrogations, voire de problématiques complexes auxquelles doivent faire face les entreprises, sans pour autant qu'elles aient des moyens techniques à portée de main. C'est ce vide sur le marché, qui n’a pas échappé à Patrice Garnier. Il faut dire que notre homme n'est pas tombé de la dernière pluie, mais bien au contraire tombé dans la marmite du recyclage tout petit...
Dirigeant d'une PMI spécialisée dans le traitement des déchets des ferrailles et métaux pour en faire de la matière première à destination des industries sidérurgiques et métallurgiques, il considère, dès 2008, qu'il existe vrai besoin de conseil et d’audit, dans le secteur du traitement des déchets. Dans ce contexte, il crée donc Ecorec, afin d’apporter une prise en charge globale aux entreprises et des solutions de traitement sur-mesure.
"Composée d’une dizaine de spécialistes des métiers du recyclage et d’ingénieurs en génie industriel de l’environnement, la société est capable d’intervenir pour ses clients au niveau national et européen, de la conception des produits jusqu’à leur recyclage final. L’expertise d’Ecorec s’appuie non seulement sur la connaissance des métiers du recyclage, mais aussi le savoir-faire de ses collaborateurs.
Ces solutions clé en main vont de l’ingénierie de projet (études amont, audits déchets, conseils, pilotage d’appel d’offres), à la maîtrise d’œuvre (mise en place de solutions de traitement, de recyclage, coordination de prestataires), en passant par le suivi administratif (reporting opérationnel, reporting réglementaire)", nous explique bien volontiers la direction de la structure.
Peu à peu, la société a développé "une vraie capacité d’intervention sur les déchets volumineux et complexes : déchets électroniques et techniques (appareils médicaux, guichets automatiques, contrôleur de bagages à rayons X…), déchets du bâtiment, PVC souples, ferrailles, métaux" (…) “Lors d’une fermeture de site ou d’un démantèlement, il nous faut diriger chaque typologie de déchets vers les filières adaptées (solvants, huiles, aérosols, déchets électriques et électroniques DEEE, ferrailles, métaux, déchets banaux…), et apprécier leur dangerosité", poursuit Patrice Garnier.
de fait, "nous nous entourons et disposons de prestataires qualifiés, organisons et coordonnons les différents intervenants, garantissons le transport des déchets selon les normes en vigueur, assurons la traçabilité complète de tous les matériaux sortis du site.”
En amont, Ecorec (qui affiche une quadruple certification à savoir ISO 9001, ISO 14001, OHSAS 18001 et ILO OHS 2001) développe une offre complémentaire, tournée vers l’éco-conception. “ Le désassemblage des produits doit être pensé dès la conception pour faciliter leur recyclage. Les industriels s’y mettent petit à petit, c’est une source d’amélioration intéressante qui se développe doucement. Un créneau sur lequel nous travaillons à leur côté. ”
Et pour conclure, il ne faut pas omettre de confirmer que cette PME, indépendante, se positionne clairement sur des marchés jusqu’ici "trustés" par les plus grands groupes en pratiquant le trois en un, puisqu'elle gère pour ses clients l’ensemble de la chaîne, de l’éco-conception de produits, au choix de filières de traitements adaptées, jusqu’à la réalisation des opérations de recyclage final…