Ecotechnologies : le coup de boosteur français
Dans le cadre du lancement du plan stratégique "Ecotech 2012", Luc Chatel (secrétaire d’Etat chargé de l’Industrie et de la Consommation) et Nathalie Kosciusko-Morizet (qu'on ne présente plus) ont installé ce 10 juillet le Comité stratégique des éco-industries. Ce dernier, composé de chefs d’entreprises et de personnalités qualifiées en matière d’industrie et de technologies de l’environnement, s’attellera à étudier les manières d’intégrer de façon optimale le défi environnementale au sein de notre économie, comme préconisé par le Grenelle Environnement...
Les Ministres attendent de ce groupe qu’il leur apporte un éclairage sur les travaux qui se tiendront dans le cadre du plan "Ecotech 2012" :
d’une part, une mission de conseil stratégique sur l’analyse du secteur des technologies de l’environnement ;
d’autre part, l’installation de groupes de travail public-privé sur : l’innovation et la diffusion des écotechnologies, l’émergence et le développement des petites et moyennes éco-industries, et l’évolution de la réglementation et de la normalisation pour renforcer les performances des éco-industries.
Cette initiative est le fruit d’une conviction forte : la révolution environnementale qui s’annonce doit être une nouvelle révolution industrielle : aucun des enjeux environnementaux (émission de CO2, dépollution, assainissement, recyclage, énergies alternatives...) ne trouvera de réponse s’il n’y a pas des entreprises industrielles pour mettre au point et commercialiser des solutions.
L’intégration des enjeux et des technologies de l’environnement est un levier stratégique pour gagner le point de croissance qui manque à la France. Les nouvelles contraintes règlementaires et sociétales créent des opportunités de marché très fortes pour les entreprises françaises. Il est important que nos industries captent le potentiel de croissance lié à la montée de cette nouvelle économie et soient en pointe sur des enjeux qui promettent d’être mondiaux. Il est donc essentiel de développer une approche partenariale public-privé, en associant les industriels.
Les premières conclusions des travaux du comité seront présentées à Luc Chatel et Nathalie Kosciusko-Morizet fin novembre, dans la perspective d’une restitution au cours de la Conférence des 4 et 5 décembre 2008 à Lyon (au sein du salon Pollutec), organisée dans le cadre de la Présidence française du conseil de l’Union européenne. La mise en oeuvre des propositions retenues devrait avoir lieu dès 2009.