ELA : implication nouvelle de Veolia
Les deux industriels ont donc choisi de coopérer : Veolia collecterait ce mélange auprès des papetiers, afun de lui assurer un débouché plus pérenne : « le PolyAl extrait sera traité dans des usines dédiées et converti en matière première pour des applications dans l’industrie plastique ». De la sorte « la valeur globale des briques alimentaires usagées devrait doubler», permettant de rendre la chaîne de valeur de la collecte et du recyclage plus effective.
Ce partenariat sera initié dans l’Union Européenne, avant d’être déployé à d’autres marchés.
« L’ensemble des matériaux qui composent les briques alimentaires peut être entièrement recyclé, affirme Lisa Ryden, Directrice Recyclage chez Tetra Pak. Notre approche du recyclage implique de travailler avec de nombreux partenaires, tout au long de la chaîne de valeur, parce qu’une chaîne n’est jamais aussi solide que son maillon le plus faible. Le défi en Europe est de parvenir à réaliser des économies d’échelle et à faire du PolyAl un matériau secondaire à haute valeur ajoutée ».
« Nous allons développer une solution durable, tant sur le plan environnemental qu’économique, en Europe dans un premier temps, puis en Asie, afin d’améliorer la collecte, la technologie et les process », soutient Laurent Auguste, Senior EVP Development, Innovation & Markets chez Veolia ajoute …
A la question de savoir combien de tonnages sont concernés, à quel rythme sera déployée cette collecte de sous-produits, pour l'acheminer où, pour en faire quoi et à quel prix, et si le process évoqué relève d'un programme de R&D novateur, nous n'avons hélas pas reçu l'ombre d'une réponse à cette heure. Dommage ; le sujet méritait de plus amples explications...