Emballages et EnR : Tetra Pak persiste et signe
Dans le cadre de sa politique environnementale, Tetra Pak s’est engagée à réduire ses émissions de GES. Après s’être investie ces 3 dernières années auprès du promoteur français d’électricité Green Access, la société franchit aujourd’hui une nouvelle étape qui renforce son soutien au développement des énergies renouvelables (EnR). L’entreprise va ainsi acheter, pour son usine de fabrication d’emballages pour liquides alimentaires (Dijon) des certificats GoldPower auprès de la société Climate Friendly...
Cette année, malgré le ralentissement des activités lié à la crise, l’investissement financier de Tetra Pak France pour soutenir le développement des EnR reste intact. L’entreprise a décidé, sur les conseils de son partenaire le WWF France, de s’investir auprès de la société Climate Friendly. Dans les faits, elle achètera des certificats GoldPower pour l’équivalent de 30% de la consommation d’électricité de son usine de Dijon, soit 9 000 MWh sur une consommation de 30 000 MWh. L’achat de ces certificats contribuera au financement d’un projet de 23 éoliennes, dans la province de Balikesir (ouest de la Turquie).
En 2005, Tetra Pak s’est engagée à réduire de -10% ses émissions de CO2 (sur 2005-2010), dans le cadre du programme Climate Savers du WWF International. Sa politique s’est concentrée sur 2 axes : l’efficacité énergétique, et l’approvisionnement en électricité d’origine renouvelable (certifiée par l’achat de certificats "verts"). En France, la société a formalisé avec le WWF France, partenaire depuis 2005, des objectifs de réduction de sa consommation d’énergie et de ses émissions de CO2. De 2007 à 2010, Tetra Pak contractualise sa démarche avec Green Access, premier acteur du marché français des certificats "verts". Ces derniers ont contribué au financement de plusieurs projets de différentes centrales hydroélectriques des Alpes de Haute Provence, dans les Hautes Alpes ou encore dans l’Ariège : la re-végétalisation de rives, la construction d’ouvrage de franchissement pour les poissons dans les barrages hydroélectriques, etc.
Parallèlement, l’entreprise a travaillé pour réduire ses émissions de CO2 à la source : à l’usine de Dijon, un immense travail a été accompli pour optimiser l’utilisation des énergies, de l’eau ou encore le recyclage des déchets industriels. La consommation d’électricité a été réduite de -6% depuis 2007, celle de gaz de -8% depuis 2004 et près de 100% des déchets du site industriel sont recyclés.
Cette politique volontariste a porté ses fruits : en 2008, Tetra Pak est parvenu à une réduction de -12,9% de ses émissions comparées à 2005. En France, la société a réussi à maintenir ses émissions constantes entre 2005 et 2010. Tetra Pak s’est fixée pour 2020 l’objectif de ne pas augmenter ses émissions de GES, et ce malgré une hausse moyenne de sa production de +3 à 4% par an. Cela revient à une réduction de ses émissions de -40% en valeur relative.
"Tetra Pak prend tout à fait la bonne direction en s’engageant sur l’achat de certificats GoldPower. Aujourd’hui, les certificats 'verts' en France ne servent qu’à financer des installations de production d’énergie renouvelable déjà existantes. Si l’enjeu est d’abord de réduire nos consommations d’énergie, nous devons aussi soutenir le développement d’énergies renouvelables, en priorité dans les pays qui font face à une demande énergétique croissante et qui manquent de moyens pour investir dans le renouvelable", indique Julia Haake, Directrice des Partenariats Entreprises du WWF France.