Europe : des normes plus strictes pour les carburants
La Commission Européenne vient de proposer de nouvelles normes pour les carburants afin de limiter leur impact quant à la pollution atmosphérique et le changement climatique. On retiendra 3 axes majeurs : la réduction des émissions de GES au sein de l'UE, une amélioration de la qualité des carburants, et des gains en termes de santé publique grâce à la réduction des émissions polluantes nocives...
Afin d'encourager le développement de carburants à faible teneur en carbone et celui des biocarburants, les fournisseurs vont devoir réduire de 10% les émissions de gaz à effet de serre générées par la production, le transport et l'utilisation de leurs produits entre 2011 et 2020.
La réduction ainsi obtenue représentera 500 millions de tonnes de CO2 en 2020, soit l'équivalent des émissions globales cumulées de l'Espagne et de la Suède aujourd'hui. De plus, un nouveau mélange d'essence contenant davantage de biocarburant éthanol sera mis au point, et la teneur en soufre des carburants diesel et du gazole sera réduite afin de limiter les émissions de particules de poussières, qui sont dangereuses.
Ces changements montrent que la Commission est résolue à engager l'Union Européenne dans une véritable lutte contre le changement climatique et la pollution atmosphérique.
"Il s'agit d'une des mesures les plus importantes de la série d'initiatives que la Commission va devoir prendre pour intensifier la lutte contre le changement climatique planétaire. C'est l'occasion de tester concrètement notre détermination à prendre en main la politique climatique et notre capacité à traduire les priorités politiques en mesures concrètes. Cette mesure facilitera la transition de l'Europe vers une économie à faible intensité de carbone, qui est indispensable si nous voulons éviter que le changement climatique ne prenne des proportions dangereuses. Ces propositions permettront aussi de réduire sensiblement les émissions polluantes du secteur des transports, qui sont nocives pour l'homme, et ouvriront la voie à une généralisation de l'utilisation des biocarburants, en particulier ceux de la seconde génération", a déclaré Stavros Dimas, membre de la Commission, chargé de l’environnement.