Ferrailles : le recyclage russe s’équipe made in France

Le 03/07/2013 à 14:58  
Ferrailles : le recyclage russe s’équipe made in France
 La crise est là, de toute évidence ce qui n’empêche pas la France de continuer de séduire à l’étranger. Preuve en est : un leader russe du recyclage des ferrailles, s’offre 5 nouvelles presses cisailles hydrauliques semi-mobiles CVF 630t du français Copex. La première unité a été mise en route fin février à l'ouest de la Russie et la cinquième vient tout juste d'être installée en Oural. Ces équipements d'une force de coupe de 630t complètent les 11 précédentes presses cisailles CVB 1000t acquises depuis 2005 par la société « Vtorchermet NLMK »...

 Le poids lourd du recyclage de la ferraille en Russie n'y est pas allé de main morte : il installe coup sur coup 5 nouvelles machines du français Copex.

 Entre février et juin 2013, le recycleur Vtorchermet NLMK a en effet fait installer cinq machines CVF 630t, dans les districts fédéraux du Centre, de l'Oural et de la Volga. « Equipées d'une caisse de 5,6 m de long et dotées d'une force de coupe de 630t, ces presses cisailles semi-mobiles permettent d'atteindre une production de l'ordre de 35 000 tonnes par an, grâce à une cadence particulièrement rapide de l'ordre 3 à 5 coupes par minute, explique Frédéric Malin, PDG de Copex : il s'agit de machines polyvalentes, capables de cisailler et de mettre en paquets : elles sont particulièrement adaptées au traitement des structures soudées, platinages, VHU (véhicules hors d'usage) ou ferrailles de collecte».
 

 Pour l'entreprise bretonne, ce n'est pas une première en soi, puisque les deux entreprises collaborent depuis maintenant huit ans. De fait, ces cinq nouvelles machines s'ajoutent aux onze presses cisailles CVB 1000t acquises depuis 2005 par le géant russe, qui a recyclé en 2012 plus de 3 millions de tonnes de ferrailles. « En misant sur différents types de machines complémentaires, Vtorchermet NLMK cherche à optimiser la qualité du traitement de ses ferrailles, précise Frédéric Malin. Les précédentes acquisitions étaient constituées de presses cisailles avec d'importantes forces de coupe, idéales pour le traitement des ferrailles lourdes »...

 Le constructeur rappelant aussi que ses machines nécessitent peu de génie civil et sont très rapides à installer. Une simple dalle béton a suffi pour recevoir 2 presses en version électrique. Les 3 autres machines dotées d'une motorisation diesel disposent quant à elles de béquilles hydrauliques à deux positions pour les charger sur une remorque type « porte-chars » sans avoir à recourir à une grue. Cette conception originale permet d'économiser l'installation d'un châssis routier.