Ferrailles : l'Etat menacerait de fermer GDE à Limay
Ce n’est pas nouveau, loin s’en faut : le voisinage dénonce les nuisances lié à l’exploitation du chantier de GDE, à savoir les odeurs, le bruit, tout en mettant en avant la pollution…
L’ambiance reste un peu tendue même si du côté riverains, on admet les améliorations apportées au site dédié au recyclage de ferrailles et métaux, mais aussi de VHU. « GDE a mis en place un pré-broyeur pour diminuer le nombre d’explosions. On est passé de 3 par jour à 3 par semaine. C’est encore trop ! » a exprimé Christine Allain, porte-parole de l’association « Respirez, c’est Limay »
«Inacceptables lacunes », « insuffisances »… Le ton du courrier envoyé il y a quelques jours par le préfet des Yvelines aux responsables de la société GDE de Limay, spécialisée dans le recyclage des ferrailles et métaux est explicite. Dans cette missive, , Michel Jau dénonce les dysfonctionnements constatés lors de l’incendie survenu le 28 août, un sinistre qui aurait été mal géré par le groupe, « numéro deux du recyclage en France ». Et de rappeler que les pompiers ont été appelés par les riverains et non par le gardien sensé travailler sur place, mais également qu'à leur arrivée sur les lieux, les soldats du feu auraient eu beaucoup de mal à joindre un responsable, ce dernier aurait parait-il mis plus d'une heure avant de réagir et se manifester... « Pendant ce temps, les pompiers ont dû se débrouiller seuls pour maîtriser les conséquences du sinistre. »
Ces manquements auraient mis le préfet en ébullition, d'autant que le sujet est devenu ultra sensible dans la région, en raison du nombre de plaintes des habitants comme des élus qui râlent régulièrement via des associations ou non...« Il est excédé, car les services passent beaucoup de temps sur ce dossier », confie d'ailleurs, un collaborateur de la préfecture.
Nombreux sont ceux qui souhaitent que des mesures efficaces soient prises, y compris la fermeture provisoire du site qui broie un millier de tonnes de ferrailles par joue en moyenne. Pour autant, des contrôles menés par la Direction régionale et interdépartementale de l’environnement et de l’énergie (Driee) n’auraient révélé aucun manquement grave. Au terme du courrier préfectoral, la direction de l'entreprise disposerait d'un délai relativement court pour apporter des « mesures correctives » qui tiennent la route...