Flocages amiantés : du nouveau dans le traitement

Le 14/04/2009 à 18:16  

Flocages amiantés : du nouveau dans le traitement

Flocage amianté A ce jour, 97 % du bâti hébergeant de l'amiante n'a pas été traité en Europe. Cette situation est inséparable du coût exorbitant des opérations d'enlèvement auxquelles s'ajoutent des charges substantielles : immobilisation du bâtiment pendant les travaux, transfert du personnel vers un autre site, réorganisation de la logistique, etc. Du coup, de nombreux travaux ne sont pas engagés conduisant à de graves conséquences sanitaires. C’est sans compter la pratique de Ir& Amiante...

Afin de remédier à cette situation, forte de l'appui de l'Agence Départementale de l'Aisne et du Créati Picardie, IR & Amiante installée à Nogent l'Artaud en Picardie, développe une technologie d'Eco traitement (in situ) de l'amiante selon une solution physico-chimique douce à base aqueuse permettant le dépoussiérage, l'enrobage et la consolidation mécanique des flocages d'amiante friable.

Grâce à une forte affinité pour la structure des amiantes, on nous explique que "les produits luttent contre le poussièrage, en favorisant le collage des microparticules, l'enrobage, et la consolidation mécanique des flocages, aboutissant ainsi à la sécurisation des zones de travail, tout en prévenant les pollutions accidentelles du voisinage".

Les applications répondent aux objectifs suivants :

La sécurisation des lieux amiantés en attente de travaux et ce, en accord avec l'obligation de respect du seuil d'empoussièrement déclenchant une obligation de travaux fixé généralement à 5 fibres d'amiante par litre d'air (5 f/l). Cette option permet aux gestionnaires de patrimoine, privés ou publics, de bénéficier d'un délai pour la mise en oeuvre des travaux eu égard à leurs charges financières. Chaque année, des relevés sont entrepris pour s'assurer du respect de cette tolérance.

La démolition sans désamiantage. Sauf impossibilité technique, il doit être normalement procédé, avant toute démolition, au retrait des matériaux contenant de l'amiante. Toutefois, si l'émission des poussières ou le captage de celles-ci sont réalisés à la source, et à la condition du respect des conditions de sécurité, l'enlèvement de l'amiante n'est pas nécessaire, ce qui réduit fortement les coûts.

Au titre des opérations d'enlèvement, nos traitements applicables in situ permettent grâce à l'enrobage et à la consolidation mécanique des flocages d'amiante friable, une amélioration des conditions et des cadences d'enlèvement, tout en assurant la sécurisation des chantiers d'enlèvement. Le collage des microparticules ; l'élimination des poussières ; le retrait par plaques consolidées, toutes choses favorisant une diminution des coûts d'enlèvement.

Mais notre objectif ultime, qui est en cours de validation avec des laboratoires officiels, consiste à obtenir la transformation totale de la structure cristalline de l'amiante (dangereuse) en structure amorphe (inoffensive) par une méthode physico-chimique douce, économique et sans danger, opérant à basse température.

Cette opération devra être menée en station industrielle de traitement sur les déchets après leur extraction et leur transport. Le coût estimé de cette méthode d'inertage est sans commune mesure avec celui des traitements à haute température actuellement pratiqués. En outre, il permet de récupérer l'amiante amorphisée sous forme de matériaux réutilisables.