Gestion des déchets : charité bien ordonnée commence par soi même

Le 03/01/2007 à 14:04  

Gestion des déchets : charité bien ordonnée commence par soi même

Vous L’accroissement de la production de déchets, le renforcement des exigences liées à leur élimination et l’augmentation des coûts de traitement sont des contraintes que doit aussi gérer le monde industriel.

Plastic Omnium ne pouvait pas proposer l’offre Ecosourcing sans s’obliger à s’appliquer à elle-même ce qu’elle préconise aux autres…

L’offre Ecosourcing répond aux besoins des entreprises qui souhaitent externaliser la gestion de leurs déchets (voir nos précédents rédactionnels). Son objectif est d’optimiser la filière déchets par une réduction des tonnages, une amélioration des performances de tri et une maîtrise du budget. Une démarche qui agit à la source de la production de déchets dès la conception de produits en impactant sur les achats, la production et le tri.

Génial n'est-il pas ?

Plastic Omnium ne s’est donc pas fait prier pour mettre en place cette bonne pratique

Afin d’optimiser leur budget déchets, d’améliorer leurs performances environnementales et de rationaliser le dispositif, les 3 usines Plastic Omnium de Langres (Haute Marne) ont confié à Plastic Omnium Systèmes Urbains, l’optimisation de leur filière déchets, basée sur une mutualisation des moyens et une optimisation des pratiques de tri par les utilisateurs.

A près un an, des résultats qui se posent là…

Une réduction des déchets

La production globale des déchets baisse de - 18% (avec une diminution de 314 à 207 tonnes)

Les déchets par unité d’œuvre usine connaissent une diminution de l’ordre de 20%, tandis qu’on assiste à une réduction de 36% de la production de DIB non valorisée.

Une amélioration des performances environnementales

Les tonnages recyclés progressent de 22% ce qui assure une augmentation du taux de valorisation qui passe de 47 à 57% et ce, tout en respectant scrupuleusement la norme Iso 14001.

Une maîtrise des coûts

Le budget global « déchets » baisse de 12%, le coût des déchets par unité d’œuvre usine régresse de 14% et en plus, cerise sur le gâteau, chaque unité engrange des gains sur l’achat de matières premières vierges, grâce à la réutilisation de certains déchets.

Et l’Hôpital ne se moque pas de la charité

L’Hôpital Le Vinatier, à Lyon, a opté pour une politique similaire avec des résultats touts aussi flagrants.

Confronté à des nuisances sonores liées à la collecte des déchets et aux règles d’hygiène et de sécurité propre à son activité et afin d’optimiser son budget déchets, cet établissement hospitalier a souhaité en effet, généraliser le tri à la source et mettre en place la traçabilité des flux de déchets.

Deux ans plus tard…

Réduction des tonnages (-16% de DIB, baisse de 552 à 463 tonnes de déchets entre 2003 et 2005)

Maîtrise des coûts est en bonne voie puisqu’on affiche une économie nette de 15% et à la clé une évolution du budget annuel de 1567 K€ à 133 K€ sur la même période.

L’amélioration des performances environnementales n’est pas en reste : la mise en place du tri sélectif génère +9% de déchets valorisés en 2 ans. A cela s’ajoute la bagatelle de 30 tonnes annuelles de cartons, auparavant traitées avec le reste des DIB, qui connaissent le recyclage effectif.