Impacts environnementaux : accord entre l'UIC et l'Ademe

Le 14/01/2013 à 15:51  

Impacts environnementaux : accord entre l'UIC et l'Ademe
industrie chimique Mercredi dernier, l'UIC (Union des Industriels de la Chimie) a signé avec l'Ademe un accord-cadre pour améliorer les performances de l’industrie chimique. Objectifs notables : la réduction des émissions de GES (Gaz à Effet de Serre), l’efficacité énergétique des processus industriels, l’optimisation de l’utilisation des ressources et la réduction de l’impact environnemental des activités industrielles. Nous vous proposons un retour sur les engagements de la filière...

 En 2011, l’industrie chimique indique avoir consacré 66% de ses investissements à la réduction de son empreinte environnementale. Modernisation des installations, mesures de maîtrise des risques, protection de l’environnement... : de nombreuses actions ont été menées. Afin de poursuivre cette action pour le développement d’une chimie durable, Philippe Gœbel (Président de l’UIC) vient de signer un accord-cadre avec François Loos (Président de l’Ademe).

 Cet accord vise à mobiliser les ressources de l’UIC et ses adhérents pour développer de nouvelles ressources en particulier par la chimie du végétal. L’UIC s’engage ainsi à soutenir les industriels dans l’atteinte de leur objectif, celui d'introduire au moins 15% de matières premières "biosourcées" dans les produits de l’industrie chimique en 2017, et ce afin de diminuer leur empreinte carbone. Autre objectif de l'accord-cadre : améliorer l’éco-efficience des modes de production ou, en d'autres termes, l’efficacité avec laquelle les ressources naturelles (minérales, énergétiques et biologiques) sont utilisées par l'industrie chimique.

 Plus concrètement, il s'agit de réduire les émissions de GES et les consommations d’énergie, y compris par des démarches d'écologie industrielle. Pour cela, l'UIC s’engage à organiser la publication d’au moins 3 guides spécifiques (destinés aux différents secteurs de la chimie) sur la réalisation de bilans GES et/ou d’audits énergie. L'amélioration des connaissances des impacts des procédés et produits chimiques est également au programme : l'Union va organiser la mise à disposition de données représentatives de cycle de vie sur la production d’au moins 4 familles de substances chimiques entrant dans des produits de grande consommation (en particulier cosmétiques, produits d’entretien, produits pour bricolage...).

 L'accord prévoit également de réduire l’impact des transports du secteur, l'UIC s’engageant à inciter les entreprises adhérentes à signer la future charte 'Engagements Volontaires Chargeurs' de réduction des émissions de CO2 dans les transports, avec un objectif d'au moins 15% de signataires. Il s'agit notamment de favoriser le report du mode routier, qui représente aujourd'hui 80% des modes de transport de ce secteur d'activité, vers le mode ferroviaire ou fluvial. Enfin, parmi les autres engagements, on notera : la mobilisation des entreprises via la formation professionnelle ; la mobilisation des entreprises via des actions territoriales ; le soutien à l’éco-innovation dans la chimie.

 Un bilan annuel sera réalisé par l’UIC et adressé à l’Ademe ; il a vocation à être rendu public. Pour plus d'informations, rendez-vous ici pour consulter/télécharger l'intégralité de cet accord-cadre (format PDF - 828 Ko). En rapport avec le sujet, nous vous renvoyons également à la lecture de notre article : Recyclage : les industriels de la chimie ont leur association.