Après l'incendie spectaculaire de Notre-Dame de Paris, l'heure est maintenant à la reconstruction. Dans un communiqué, la Société Francophone de Santé et Environnement (SFSE) réclame la mise en œuvre par les pouvoirs publics de mesures de protection de la santé des personnels sur le futur chantier vis-à-vis des déchets toxiques et de préservation de l’environnement lors de l’élimination de ces derniers...
L’incendie de Notre-Dame de Paris a certainement généré des fumées toxiques de plomb mais leur dangerosité semble avoir été endiguée : les pompiers portaient des masques de protection et un périmètre de sécurité a été mis en place autour de l’incendie pour éloigner badauds et riverains. En outre, AirParif, l’association agréée de surveillance de la qualité de l’air en Ile-de-France, n’a pas constaté une augmentation des particules fines dans l'air de Paris.
La Société Francophone de Santé et Environnement tient néanmoins à attirer l’attention des pouvoirs publics sur la dangerosité des déchets toxiques issus de la combustion de la flèche et du toit constitués de 250 tonnes de plomb : "Nous appelons à la plus grande vigilance avant, pendant et après le chantier de rénovation de Notre-Dame de Paris. Le plomb étant principalement un toxique cumulatif, sa dangerosité est liée à une exposition répétée et non-protégée (inhalation de fumées, ingestion de poussières)".
Selon la SFSE, il convient donc de prendre ce risque en considération et de procéder avant le démarrage du chantier à une analyse chimique des cendres et poussières de l’incendie. Une série de mesures liées à l’élimination des déchets de plomb devront être mises en place pour protéger les personnels du futur chantier et l’environnement :
l’élimination des déchets dans des décharges spécifiques ;