Incinération : Valoréna valorise à tout-va
La Commission Locale d’Information et de Surveillance (CLIS) de Valoréna, unité de valorisation énergétique des déchets qui alimente en eau chaude et chauffage urbain l’est de la ville de Nantes, s’est tenue le 31 mai dernier. Lors de cette réunion, le point a été fait sur le rapport d’activité de l’année 2006, ainsi que sur la mise en service du nouveau centre de séparation par tri optique...
Certifiée ISO 14001, Valoréna (filiale de Novergie, Groupe Sita) emploie 39 personnes. L'unité s'est vue confier en 1985, par la Communauté Urbaine de Nantes :
la concession de la gestion de l’unité de valorisation énergétique des déchets (132 500 tonnes traitées en 2006, pour une capacité de production de 36 MW d’énergie thermique) ;
l’exploitation de la centrale thermique Beaulieu-Malakoff, d’une puissance de 42 MW ;
et l’extension d’un réseau de chauffage urbain dans l’est de la ville pour 16 000 équivalents-logements.
Après une année de fonctionnement sous les nouvelles normes européennes, les résultats de Valoréna seraient satisfaisants. Les prélèvements de rejets atmosphériques de l’usine révèlent que les émissions restent en dessous de la norme autorisée. Pour mémoire, Valoréna a mis en place des prélèvements de dioxines en continu qui donnent lieu à des résultats mensuels. Ces derniers contribuent aux bonnes performances environnementales de l'unité.
Autre particulartité, et pas des moindres de Valoréna : le tri optique.... En effet, afin de favoriser le tri des Nantais, la Métropole a fait le pari d'un système innovant de collecte sélective dénommé Tri'Sac (voir notre article : Nantes Métropole : ça se précise pour Tri'Sac). Grande première nationale , le centre fonctionne depuis novembre 2006. Il a pour fonction de séparer par détection optique, les sacs jaunes qui contiennent la partie recyclable des sacs bleus, destinés à l’incinération.