La Bulgarie opte pour une techno française afin de traiter des déchets
Si la technologie plasma a connu quelques difficultés à s'imposer il y a quelques années, il se truve qu'elle ne manque pourtant pas d'atouts : elle assure en effet une fusion homogène de tout type de déchet, qu’il soit d’origine organique ou inorganique, sans compter qu'elle permet, en outre, de réduire considérablement le volume des déchets, jusqu’à 80 fois pour certains types et, enfin, d’éliminer définitivement tout risque de lixiviation du déchet traité. De la sorte, elle permet d’augmenter significativement les capacités de stockage existantes, tout en améliorant leur sécurité.
Sous le contrôle des autorités bulgares, l’installation a passé avec succès une phase de tests très exigeants. Les performances de puissance atteintes pendant 72 heures en continu ont permis de réaliser la fusion et la coulée des déchets au débit objectif de 65kg/h aux paramètres de fonctionnement prévus. La mise en service industrielle de l’ensemble de la ligne est prévue en 2018, à réception par l’exploitant bulgare de l’autorisation administrative de traitement des déchets radioactifs, un succès qui ne peut que réjouir le dirigeant français, Jean-Eric Petit, qui précise que «l’utilisation de cette technologie française dans le traitement des déchets radioactifs est une première mondiale. La solution plasma va permettre la mise en place de nouvelles filières de traitement des déchets faiblement radioactifs et répondra aux nombreux enjeux issus des démantèlements des centrales nucléaires à venir.»