La consommation d’énergie en France se stabilise en 2005

Le 09/05/2006 à 19:42  

La consommation d’énergie en France se stabilise en 2005

François Loos François Loos, Ministre délégué à l'Industrie, a présenté fin avril le bilan énergétique de la France en 2005. Il s'est réjoui des progrès de l'efficacité énergétique et de la stabilité de la consommation d'énergie...

La consommation totale d'énergie primaire en France en 2005 s'est élevée à 276,5 Mtep, en légère croissance de 0,3% (contre 1% en 2004). Le "bouquet" énergétique primaire de notre pays est composé de la façon suivante : 41% d'électricité nucléaire, un tiers de pétrole, 15% de gaz, 5% de charbon, 5% d'énergies renouvelables thermiques et de déchets (bois, biocarburants, ordures ménagères), et 2% d'hydraulique et d'éolien.

Bouquet énergétique primaire de la France en 2005

A noter que ce "bouquet" énergétique n'est d'origine fossile, donc à base de carbone, qu'à hauteur de 53%, alors que cette part avoisine 80% pour la moyenne européenne.

L'intensité énergétique de la France a baissé sensiblement : -1,6% pour l'énergie finale (directement achetée par le consommateur), ce qui est mieux qu'en 2004 (-1,4%). La consommation d'énergie finale baisse dans tous les secteurs d'activité (-0,6% pour l'industrie, -2,7% pour l'agriculture, -0,8% pour les transports), sauf dans le résidentiel tertiaire (+0,6%).

Concernant la hausse des prix des énergies fossiles, on peut noter que les ventes de carburants routiers baissent de -1%. Quant aux biocarburants, ils croissent fortement de + 18% grâce à l'application du Plan "biocarburants" et l'anticipation par le Gouvernement à 2008 de l'échéance européenne sur le taux d'incorporation de 5,75%.

François Loos a indiqué que, comparativement aux autres pays de l'OCDE, la France est l'un des pays dont le ratio des émissions de CO² par rapport à la population ou au PIB est un des moins élevés. Il a souligné la réactivité du Gouvernement français sur le front de l'énergie depuis deux ans, avec une volonté de dialogue, de transparence, de participation, tant au Parlement qu'auprès du grand public avec les campagnes de sensibilisation aux économies d'énergies conduites par l'Ademe.

Le défi énergétique de la France pour les années à venir est posé : persévérer sur les économies d'énergie, diversifier son "bouquet" énergétique et assurer un soutien à la recherche sur les nouvelles technologies.

Pour plus de détails et tous les chiffres, vous pouvez consulter l'intégralité du Bilan énergétique de l’année 2005 en France (PDF - 348 Ko).