La Gironde ne veut pas des déchets du Pays Basque
Conséquence directe de la fermeture d'une UIOM au Pays Basque pour non conformité aux normes européennes en vigueur, le transfert de 65 000 tonnes de déchets ménagers/an vers le cet de Lapouyade en Gironde. Philippe Madrelle, sénateur et président du Conseil Général de Gironde, Bernard Madrelle, député de la 11e circonscription et Alain Marois, vice-président du Conseil Général et président du SMICVAL libournais Haute-Gironde demandent au Préfet de ne pas être conciliant et d'interdire le transfert. Il n'est pas question que les girondins "payent la facture"...
Dans leur lettre du 26 janvier envoyée au Préfet de la Gironde, les dirigeants du Conseil Général de Gironde et du SMICVAL libournais Haute-Gironde signifient clairement leur refus du transfert de déchets entre le Pays Basque et le centre d'enfouissement de Lapouyade.
"Il est inadmissible de laisser le syndicat basque Bil Ta Garbi se débarrasser de ses 65 000 tonnes annuelles d'ordures ménagères sur le centre d'enfouissement de Lapouyade. Comment accepter un transfert qui va à l'encontre des principes mis en œuvre par la Commission Consultative du Plan Départemental des déchets ?
La question de la collecte et du traitement des déchets ne se traite pas à la légère et ce n'est pas une lettre ambigüe de Monsieur le Préfet envoyée au président du syndicat basque qui a de quoi à nous rassurer puiqu'il n'interdit pas formellement pareil transfert ".
"...La Gironde ne saurait résoudre les problèmes des déchets des autres territoires.Est-ce aux girondins de payer la facture quand on prévoit le rallongement des circuits de transport des déchets ménagers des usagers de notre département ? Personne n'en parle mais cette autorisation préfectorale à un coût que l'on voudrait faire payer à la Gironde."
"...Nous demandons à Monsieur le Préfet de faire preuve de fermeté et de clarté. Nous lui demandons d'interdire un tel transfert à Lapouyade, et du même coup valider notre démarche girondine en matière de traitement des déchets ."