La Nouvelle-Zélande projette de taxer les mises en décharge
Depuis fin septembre, les dés ont été jetés : le ministère néo-zélandais en charge de l’environnement a fait connaître l’essentiel de ce qui attend le producteur de déchet. Objectif : pratiquer la réduction à la source. Moyen mis en œuvre : taxation de la mise en décharge, mise en œuvre d’une batterie d’outils favorisant la collecte sélective aux fins de recyclage notamment dans les lieux publics, mais aussi revoir les rôles et responsabilités de chacun…
Selon les estimations du gouvernement, une taxe nationale de 10 dollars néo-zélandais (soit, 5,32 €) par tonne de déchets mis en décharge permettrait de générer la coquette somme de 31 millions de dollars (16,5 millions d’euros). Collecté auprès des opérateurs, les "petits sous" seraient distribués pour moitié aux autorités territoriales chargées de financer des activités liées à la réduction des déchets dans le cadre de leurs plans respectifs, le reste étant consacré à la constitution d'un fonds dédié à des projets destinés à prolonger la politique nationale dans ce domaine.
Le gouvernement néo-zélandais a également soumis un document appelé Supplementary order paper (SOP) à la Commission parlementaire chargée de l’environnement, qui est destiné à amender un projet de loi sur la réduction des déchets («waste minimisation -solids- bill»). Celui-ci, d'ores et déjà examiné en première lecture par le Parlement l'an dernier, devrait être adopté en fin d’année.