La recyclabilité des véhicules : une condition fondamentale pour les futures homologations ?
Récemment, un texte concernant la recyclabilité des automobiles avant homologation a été présenté à la Commission européenne. Certes, il n’est pas encore voté, ce qui n’empêche pas de s’informer que ce que pourrait être le devenir des professionnels concernés…
A partir de 2008, les Etats membres de l’Union européenne devraient s’assurer du taux de recyclablilité d’une voiture avant de l’homologuer....
Sont concernés par cette méthodologie : le choix des matériaux, le marquage, et les techniques de montage.
Sont mentionnées certaines pièces qui ne doivent pas être réutilisées sachant que cette restriction ne concernerait que la réutilisation sur des véhicules neufs.
L’impact de ce texte sur le réemploi proprement dit est donc limité, dans pour autant être anodin, puisqu’il peut constituer un début d’approche.
Sont concernés :
Tous les sacs gonflables airbags, y compris les coussins, les actionneurs pyrotechniques, les unités de commande électronique et les capteurs.
Lorsque le sac gonflable est inséré à l’intérieur du volant, le volant lui-même ;
Les assemblages automatiques ou non automatiques des ceintures de sécurité, compris les sangles, les boucles, les enrouleurs, les actionneurs pyrotechniques ;
Les sièges (uniquement dans les cas où les ancrages des ceintures de sécurité et/ou les sacs gonflables sont incorporés au siège) ;
Les modules antivols agissant sur la colonne de direction ;
Les dispositifs d’immobilisation, y compris les transpondeurs et les unités de commande électronique ;
Les convertisseurs catalytiques ;
Les silencieux d’échappement.
Il est certain que la conception que la conception du démontage entraînera un accroissement des coûts en raison de la réorganisation de la chaîne de production. Les impératifs économiques de recyclage se traduiront en fait par un réaménagement des assemblages gde façon plus monolithique pour faciliter le démontage.
Exemple concret développé dans ce texte :
Les tableaux de bord devront être montés de préférence en une seule pièce pour être fixés par des boulons sur le véhicule.
L’association européenne des constructeurs automobiles (AECA) estime que l’application de la directive :
Augmenterait les coûts de production et de mise au point de la directive de 11 à 55 euros par véhicule
Permettrait de diminuer les coûts de traitement des véhicules hors d’usage dans une fourchette de 5 à 25 euros par véhicule.