Les domaines de coopération s'inscrivent dans le cadre des orientations stratégiques des deux organismes. Ils se déclineront principalement sous forme de projets d'études et de recherches, d'expertises en soutien à l'action publique, de coopération internationale, ou encore d'actions de formation et d'information.
Trois sujets prioritaires ont été ciblés : la géothermie, la gestion des sites sols et sédiments pollués, ainsi que le développement de l'économie circulaire.
Pour ce qui concerne la géothermie, l'accord porte sur la géothermie assistée par pompe à chaleur, les usages directs de la chaleur issue de la géothermie profonde, la production d'électricité et cogénération, et enfin le stockage d'énergie.
Pour ce qui touche à la gestion des sites, sols et sédiments pollués, l'accord porte sur l'étude des mécanismes environnementaux qui contrôlent l'émission et la mobilité des polluants dans les déchets, les sols, les sédiments et les eaux souterraines. Il s'agit aussi d'étudier
les bio indicateurs des polluants dans l'environnement. L'objectif est d'appliquer des méthodes innovantes de métrologie de l'environnement. La conception et le développement d'écotechnologies sont ciblés, avec des procédés de traitement de sols, sédiments et eaux souterraines, ou de gestion des terres excavées.
La gestion efficace des matières dans le cadre du développement de l'économie circulaire est le troisième domaine de coopération principal couvert par cet accord. L'attention des scientifiques se portera ainsi sur la criticité des matières notamment dans les domaines de l'efficacité énergétique et des énergies renouvelables, la valorisation des déchets et les outils d'évaluation environnementale comme l'ACV.