Geocycle, l'activité de traitement des déchets de LafargeHolcim (leader mondial du marché des matériaux de construction), annonce avoir traité 10 millions de tonnes de déchets en 2017, soit une augmentation de +13 % comparé à 2016. Par ailleurs, il a ouvert de nouvelles installations de traitement...
Grâce aux fours de production de ciment, LafargeHolcim a recyclé et valorisé de nombreux types de déchets, incluant des déchets solides broyés d’origine industrielle et municipale, des solvants, des pneus et des huiles usagés, des sols pollués, des boues industrielles et d’épuration, ainsi que des déchets de démolition.
En Europe et en Amérique du Nord, la croissance de l’activité de traitement des déchets de LafargeHolcim a principalement été portée par les déchets industriels, tandis que les déchets de biomasse issus des activités agricoles, notamment les cosses de riz et de café, ont joué un rôle plus important en Afrique. Les plus forts taux de croissance du traitement des ordures ménagères ont été observés en Asie et en Amérique latine, où les infrastructures de traitement sont encore en voie de développement et où les municipalités recherchent des solutions plus durables face à leur volume toujours croissant.
En 2017, le Groupe a mis en service 3 nouvelles installations de traitement de déchets : Kujawy (Pologne), El Sokhna (Egypte) et Oum Azza (Maroc). Cette dernière est la première plateforme de prétraitement des ordures ménagères au Moyen-Orient et en Afrique ; elle a été développée par Geocycle en utilisant sa propre technologie de pointe.
Le recyclage et la valorisation en cimenterie permettent de substituer l’utilisation de combustibles fossiles et de matières premières minérales par l’énergie et la matière contenus dans les déchets. Le procédé ne produit aucun résidu grâce à un long temps de séjour à forte température des déchets dans le four qui assure une destruction totale des composants organiques. Il offre une alternative à l’enfouissement et aux décharges sauvages de déchets, contribuant également à la réduction des émissions de CO2 et des coûts énergétiques en cimenterie.