L'AFD mise sur l'environnement
Conformément aux engagements internationaux de la France (particulièrement ceux fixés par la Stratégie Nationale de Développement Durable et les stratégies du Comité Interministériel pour la Coopération Internationale), le Gouvernement a demandé à l’Agence Française de Développement de faire de la promotion du développement durable et équitable une finalité de son action. Cela signifie "intégrer, sur une base volontaire, les problématiques environnementales à ses activités commerciales et dans sa relation avec ses parties intéressées"...
Institution financière, l’AFD est au coeur du dispositif français de l’aide publique en faveur des pays pauvres. Sa mission : participer au financement du développement. Grâce à la large gamme d’instruments financiers, l’Agence soutient les pouvoirs publics, le secteur privé et les réseaux associatifs locaux pour la mise en oeuvre de projets très divers. Elle intervient sur les 5 continents y compris dans les collectivités d’Outre-mer, contribue à la préservation des biens publics mondiaux et peut répondre à des situations de crise.
Depuis quelques années, l’Agence s’est fixée des objectifs environnementaux qui l'ont conduite à :
Définir et tester une méthode de programmation stratégique axée sur les enjeux et la mesure des résultats de développement durable et rénover sa démarche d’évaluation et de maîtrise des risques environnementaux et sociaux liés à ses financements ;
Développer une politique de transparence visant à renforcer l’accès à l’information relative à son fonctionnement, sa mission, ses opérations et sa production intellectuelle ;
Analyser ses pratiques environnementales dans la perspective de réduire l’empreinte écologique de son activité.
De plus, dans la continuité des progrès déjà réalisés, l’AFD a formellement adopté il y a quelques jours une politique de responsabilité sociale et environnementale dont les engagements portent sur la période de son "Plan d’Orientation Stratégique 2007-2011". On peut en retenir notamment les trois points suivants :
Assurer progressivement un suivi environnemental et social systématique de l’ensemble de ses opérations, de leur instruction à leur évaluation ex-post, en donnant la priorité à celles classées à "risques" en ces matières ;
Diminuer de 10% sa consommation de papier mais également sa consommation globale d'eau et d'électricité ;
Devenir "carbone neutre" au plus tard en 2008 vis-à-vis des émissions de GES pour l'ensemble de son activité, en agissant simultanément pour la réduction de ces émissions et leur compensation par l'achat de certificats de réduction d'émission.