Chez Lapro, on ne rigole pas avec la sécurité ; on en fait même une partie de son métier. C’est ainsi que l’entreprise a mis au point une solution unique en France : une station de décontamination qui redéfinit en mieux la sécu des opérateurs exposés à l’amiante…
Distributeur de matériel et d’équipements pour les travaux de désamiantage depuis plus de 20 ans, que ce soit à la vente ou à la location, Patrick Lambreghts, est toujours en quête de solutions et produits plus sécurisants et adaptés aux contraintes des chantiers de désamiantage. Il cherchait un moyen de développer dans ses propres locaux, une solution de décontamination du matériel contaminé à l’amiante.
S’inspirant d’un système anglais il a conçu une solution encore unique en France, la station de décontamination. Son installation dans les locaux Lapro a nécessité le réaménagement d’une partie de l’entrepôt.
Aujourd’hui opérationnelle, elle permet à Lapro de proposer un service complémentaire, réactif qui garantit la traçabilité et la fiabilité du matériel utilisé pour des chantiers en présence d’amiante.
Ainsi, le technicien de maintenance n’est plus en contact direct avec le matériel contaminé.
Il n’a plus besoin de réaliser les opérations de maintenance dans une zone de décontamination mise en dépression, lui-même vêtu de tous les équipements de sécurité (combinaison, masque respiratoire, gants...).
En confiant son matériel contaminé à Lapro, le client réalise un gain de temps tout en réduisant ses coûts de maintenance. Il a la certitude que son matériel est correctement décontaminé, révisé et que les filtres sont bien changés.
Placée à hauteur d’homme pour un meilleur confort, la station de décontamination fonctionne selon un principe très simple :
- un sas d’introduction du matériel équipé d’un système d’extraction d’air pour éviter tout rejet de poussière vers l’extérieur,
- une zone de travail équipée d’un système d’extraction et de filtration d’air, d’un aspirateur et d’un humidificateur.
Pour garantir la parfaite étanchéité de la station, les deux zones sont séparées par une porte étanche qui ne peut s’ouvrir qu’une fois la porte d’entrée fermée correctement.
Le système de ventilation installé sur la boite à gants crée un phénomène de dépression qui maintient l’étanchéité parfaite de l’appareil.
L’air y est renouvelé 150 fois/heure au lieu de 10 fois/heure sur les chantiers.
Des tests sont réalisés régulièrement pour s’assurer du bon fonctionnement de la machine et anticiper tout risque de contamination de l’espace de travail.
Des procédures de décontamination en fonction du type de matériel et du degré de contamination ont été mises en place. Le personnel a été formé, la signalétique tout autour de l’appareil prévue pour garantir le maximum de sécurité.
Une fois l’appareil contaminé introduit dans le sas, la manipulation devient très facile.
L’opérateur dispose de gants manchettes placés de part et d’autre de la station.
Il peut ainsi démonter l’appareil en toute sécurité. Grâce aux parois transparentes, l’opérateur bénéficie aussi d’une parfaite visibilité.
Pendant toute la durée de l’opération, le technicien a à sa disposition un aspirateur et un pulvérisateur pour réduire le taux d’empoussièrement à l’intérieur, même si l’air y est filtré en permanence et renouvelé plus de 2 fois par minute.
Une fois extrait, le filtre contaminé est placé dans un sac étanche qui sera disposé dans un deuxième sac étanche et dans un carton.
Lorsque l’appareil est complètement décontaminé, il peut être sorti de la boite à gants.