Le dispositif Cyclamed continue d’assurer
Dans le cadre de discussions en cours au Parlement sur diverses dispositions concernant le médicament, le Gouvernement a proposé un amendement au Code de la Santé Publique qui précise les conditions de collecte et de réutilisation des médicaments non utilisés. Le dispositif proposé tire les conséquences des actions passées, concernant la capacité de Cyclamed à organiser la collecte des médicaments non utilisés et les conditions de sécurité maximum dans lesquelles elle doit s’opérer…
Si le projet est adopté, Cyclamed continuera d’assurer la collecte des médicaments non utilisés, via les officines pharmaceutiques, gratuitement, afin de veiller à leur destruction dans des conditions sécurisées. Un décret est attendu qui officialisera le renouvellement de cette mission.
Cette reconnaissance permet aux acteurs de la filière pharmaceutique de tenir leur engagement de responsabilité en matière environnementale auquel ils sont particulièrement attachés, afin que les médicaments usagés ne se retrouvent pas en circulation dans des conditions dangereuses pour la santé humaine ou le milieu naturel.
On rappellera que Les Entreprises du Médicament, via le Leem, ont conclu en 2006 un accord avec Adelphe – Eco Emballages afin de contribuer au coût du traitement des emballages de médicaments, déposés par les patients dans les circuits de déchets d’emballages ménagers.
S’agissant de la distribution de médicaments non utilisés aux organisations humanitaires, un décret permettra d’organiser dans un délai de 18 mois la recherche de solutions nouvelles afin de se conformer aux recommandations de l’OMS qui stipulent de ne pas remettre dans le circuit ces types de médicaments. La montée extrêmement préoccupante de la contrefaçon est un argument qui justifie cette évolution. D’ores et déjà, Les Entreprises du Médicament ont pris contact avec les organisations humanitaires pour étudier de quelles façons elles pourraient ne pas interrompre cette contribution très attendue, destinée aux populations exclues, en France et dans les pays pauvres ; elles étudient la possibilité de confier à leur association de don d’urgence, Tulipe, le soin d’approvisionner les organisations non gouvernementales qui s’approvisionnaient jusqu’à maintenant à travers le réseau Cyclamed.