Le GPL reste un carburant efficace pour lutter contre la pollution
A l’occasion de la 35ème journée mondiale de l’environnement qui se tient tout au long de cette journée du 5 juin, le CFBP (Comité Français du Butane et du Propane) rappelle que le carburant GPL représente une alternative propre efficace face aux carburants dits classiques...
Alors que le transport automobile est un facteur important de la pollution atmosphérique et de l’effet de serre, le GPL est l’un des moyens qui offrent une solution qui prend en compte à la fois les enjeux environnementaux et de santé publique. En effet, en ce qui concerne les émissions de polluants, les rejets d’oxydes d’azote (causes de maladies respiratoires) du GPL sont tout à fait infimes puisqu’ils sont de 96 % inférieurs à ceux des véhicules diesel et de 68 % à ceux des véhicules essence.
Le GPL enregistre également de très bonnes performances au niveau des émissions de CO2, principal gaz à effet de serre. Les émissions de CO2 d’un moteur GPL sont largement inférieures à celles d’un moteur essence et comparables à celles d’un moteur diesel. Par ailleurs, sur l’ensemble du cycle de production d’un carburant, de l’extraction à sa combustion, le GPL engendre moins d’émissions de CO2 que le diesel et l’essence (1).
Présent depuis 25 ans en France, la technologie GPL évolue constamment et a enrichi la gamme de véhicules de série de nombreux constructeurs. Aujourd’hui pratiquement tous les modèles essence, quels que soient leur puissance et leur catégorie peuvent être transformés en véhicules GPL.
Les performances du GPL présentent également un intérêt majeur pour la santé publique face au développement des maladies respiratoires en milieu urbain liées principalement aux rejets de poussières et de particules fines. Une récente étude publiée en mai dernier par l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (Inserm) révélait en effet un lien entre la pollution atmosphérique due au trafic automobile et l’apparition de symptômes d’asthme et d’allergies chez les enfants.
Dans ce contexte, le CFBP souligne "qu’à la différence du diesel, la combustion du GPL est complète et par conséquent ne produit pas de particule. Ainsi, l’utilisation de véhicules carburant au GPL permet de minimiser l’exposition des populations à cette pollution particulièrement présente en zone urbaine".
(1) Selon l’étude WtoW (« du puits à la roue ») de la Commission Européenne de mai 2006 (http://ies.jrc.ec.europa.eu/wtw.html?&no_cache=1&sword_list[]=wtw).