La Semaine de l'Industrie, événement annuel dédié aux métiers et formation industriels, met cette année l'accent sur les liens entre industrie et environnement alors que de nombreux secteurs industriels sont engagés dans une "transition écologique". Cette 7e édition s'inscrit dans "un environnement plus favorable" pour une industrie française qui "a retrouvé des forces", a d'ailleurs déclaré en ce début de semaine le secrétaire d’État à l'Industrie Christophe Sirugue.
L'objectif majeur est d'informer les jeunes, mais aussi plus largement les demandeurs d'emploi, sur les besoins en recrutement et la diversité des métiers. "Il y a des emplois disponibles dans l'industrie" et "de la place pour tous" à tous les niveaux de formation, a souligné Christophe Sirugue. Et "la part de femmes est trop faible"...
De 80.000 à 100.000 recrutements par an d'ici 2020 sont attendus dans l'industrie : "on a besoin de renforcer la formation", ajoute le secrétaire d’État. "Plus on a une industrie confrontée à des enjeux de transition numérique et écologique, plus les besoins de formation sont importants".
L'édition 2017 proposera un espacé dédié aux offres de stages et d'emplois sur le site internet de la Semaine de l'Industrie.
Autre nouveauté: un concours d'impression 3D pour les jeunes: élèves, apprentis ou étudiants, de la 4e à Bac+5. Ceux-ci devront concevoir et imprimer en 3D un prototype innovant représentant un objet du quotidien écologique.
Selon le baromètre annuel des Arts et Métiers publié lundi, réalisé par OpinionWay auprès de lycéens scientifiques, près d'un jeune sur deux (46%) souhaite travailler dans l'industrie, un chiffre en hausse de 3 points sur un an. L'industrie représente aujourd'hui en France plus de 12% du PIB avec 275.000 entreprises employant au total 3,1 millions de salariés, hors intérim. Reste que l'industrie française a vu son poids fortement réduit: depuis l'année 2000, la France a perdu 800.000 emplois industriels. "Il y a des indicateurs qui montrent qu'il y a une amélioration" pour l'industrie française, assure le Secrétaire d'Etat. "On est revenu à un niveau qui s'équilibre" entre créations et fermetures d'entreprises, et il y a même "un peu plus de créations que de destructions"...