L’électricité se met « au vert »

Le 01/03/2007 à 17:44  

L’électricité se met « au vert »
électricité renouvelable La production d’électricité constitue la première source mondiale d’émission de CO2. Cela étant, il existe aujourd’hui, une façon concrète de contribuer activement au développement d’une électricité non polluante et de mettre en valeur son engagement. C’est en tout cas ce que propose l’agence Watt Value en fournissant aux entreprises des certificats verts.

Acheter les réductions de CO2 correspondant à ses propres émissions donne un « droit à polluer ». Si les certificats « Blancs » encouragent les économies d’énergie, le certificat « Vert » est un outil financier qui permet de marquer sa préférence aux énergies propres et de soutenir concrètement leur développement.
En fournissant aux entreprises les certificats « Verts », Watt Value s’est donné pour but de stimuler ce marché encore sous-exploité, car il permet d’agir en faveur de l’environnement de manière immédiatement efficace.

Délivrés aux exploitants de centrales agréés qui utilisent uniquement des énergies renouvelables (éolienne, hydraulique, biomasse, géothermique, solaire), ces certificats verts sont émis par Observ’ER (Institut français d'émission des certificats verts RECS. Créé en 1979, l'Observatoire des énergies renouvelables, association loi 1901, a pour but d'informer, de promouvoir et de favoriser le développement d'initiatives tendant à accroître le rôle des énergies renouvelables dans l'économie et la société, dans le cadre du système de certification européen de l’énergie renouvelable (RECS). Ils garantissent que pour tout kWh consommé, un kWh a bien été produit et injecté sur le réseau à partir de sources d’énergie renouvelables).

On l’aura compris, l'électricité est dite « verte » lorsqu'elle est produite à partir de sources d'énergie renouvelables : le soleil, le vent, la chaleur de la terre, les chutes d'eaux, la marée ou les déchets de végétaux. Contrairement aux énergies fossiles (charbon, pétrole, gaz, uranium) dont les réserves sont loin d’être inépuisables (énergies « stock »), ces sources renouvelables sont en théorie inépuisables (énergies « flux »).

En achetant ces certificats via Watt Value, l’entreprise valorise une production d’électricité issue de sources renouvelables. Elle contribue aussi au développement et à l’amélioration des structures de production d’électricité verte. Plus ces structures seront rentables rapidement, plus elles pourront représenter une solution crédible face aux technologies polluantes.

« Lorsqu’il n’y aura plus de certificats verts sur le marché, il faudra réinvestir dans de nouvelles centrales d’énergies renouvelables ! », expliquait récemment Jérome Simon fondateur et dirigeant de Watt Value, première agence française dédiée à la promotion de l'électricité verte, proposant de fournir aux entreprises de façon intégrée les certificats attestant l'origine « verte » d'une production d'électricité et de faire connaître leur engagement.

C’est dans cette logique de réinvestissement que Watt Value a conclu un partenariat avec Boralex. Producteur indépendant d’électricité, il est l’un des acteurs majeurs de l’énergie éolienne en France, où il exploite six grands sites. Avec Boralex, Watt Value assure ainsi la transparence et l’identification précise de l’origine des certificats verts.
Pour mémoire, Boralex concentre ses activités dans quatre types de production d'énergie - hydroélectrique, éolienne, à base de résidus de bois et cogénération à base de gaz naturel - pour lesquels la Société a développé une expertise reconnue et axée sur l'énergie renouvelable. Elle emploie près de 300 personnes et possède actuellement 21 centrales au Québec, aux États-Unis et en France, regroupant une puissance installée totale de 333 MW. La Société exploite notamment un centre de collecte et de tri de bois urbain situé à Montréal.