Les déchets solides changent de mains aux USA
Veolia a entrepris une restructuration qui comprend, outre un repositionnement géographique du groupe, un programme de cessions de 5 milliards d'euros en 2012 et 2013, des réductions de coûts de 420 millions d'euros d'ici à 2015 et une diminution de l'endettement financier net à moins de 12 milliards d'euros à la fin de l’an prochain.
A marche forcée semble-t-il, Veolia met en œuvre la politique annoncée par Antoine Frérot, qui préside aux destinées du groupe : « cette cession est une deuxième étape significative dans la mise en oeuvre de notre plan stratégique et confirme que la transformation de Veolia se déroule au bon rythme »… Le groupe français estime ne pas avoir atteint la taille critique dans ce secteur, mais ne se désengage pas pour autant du marché américain. Concrètement, cette opération américaine débouchera sur un désendettement net du groupe d'environ 1,489 milliard d'euros, a précisé Veolia Environnement, qui confirme aussi, poursuivre le développement de ses activités Services Industriels et Déchets Toxiques aux Etats-Unis. On retiendra que cette cession est soumise à l’approbation des autorités américaines de la concurrence et qu'elle devrait être finalisée d’ici la fin 2012.
Au cours des 7 premiers mois de 2012, l’opérateur français aura ainsi déjà signé 60% de son programme de cessions. A la fin juin, le groupe a annoncé la cession de son activité Eau régulée au Royaume-Uni à Rift Acquisitions, un véhicule d'investissement détenu par Prudential et Morgan Stanley, pour une valeur d'entreprise de 1,24 milliard de livres sterling (1,58 milliards d'euros), ce qui lui permettra de réduire son endettement d'environ 1,45 milliard d'euros.
Veolia cherche également à vendre sa participation de 50% dans sa filiale de transport Transdev.