Les DEEE fréquentent la fac, aussi...

Le 24/03/2014 à 18:04  

Les DEEE fréquentent la fac, aussi...

Cité universitaire de Limoges Cap sur les CROUS (Centre Régional des Oeuvres Universitaires et Scolaires) de Limoges et de Poitiers. Là comme dans tous les CROUS, les étudiants vont et viennent au gré de leur cursus, mais laissent leurs Déchets d’Equipements Electriques et Electroniques, à charge pour celles et ceux qui étudient le moyen de s'en dépêtrer, de trouver la solution...

Pour l'heure, c'est à l'étude ; l'idée étant de délester les CROUS et Universités des DEEE qui s'y entassent. ERP France, l'un des éco-organismes en charge de la collecte et du recyclage des équipements électriques et électroniques, a donc mis en place, en partenariat avec les CROUS de Limoges et de Poitiers, une opération destinée à tester des solutions pérennes et efficaces de collecte de ces déchets.

 Au CROUS de Limoges, par exemple, deux anciens débarras ont été affectés au tri et au stockage des appareils. Gérés par le gardien de la résidence, les caissons sont ensuite enlevés, à la demande, par l'éco-organisme. C’est à notre connaissance, la première fois qu’une telle opération est organisée dans les résidences universitaires; il faut dire que les gisements pèsent de tout leur poids, en raison du renouvellement permanent des occupants des logements, qui génère, à chaque déménagement, une certaine quantité de déchets, dont des DEEE.

 Pour connecter les étudiants à cette nouvelle façon de faire, on communique, évidemment via la mise en place et affichettes dans les espaces de vie, dépliants déposés dans les 2000 logements concernés par l’opération. Si les étudiants se disent volontiers sensibilisés aux enjeux environnementaux, force est de constater que ce ne sont que très rarement, des champions du tri... « C’est notamment le cas pour les étudiants internationaux ». (...) « Une fois leur cursus en France terminé, ils ne savent pas quoi faire de leurs appareils – hors d’usage ou pas –, et les abandonnent soit dans leur logement, soit même parfois dans les parties communes de la résidence. Nous cherchons donc à les engager dans une démarche responsable, par un accompagnement qui leur fait prendre conscience de l’importance du geste, en évitant de leur imposer des contraintes que par nature ils n’aiment pas trop », nous précise Sophie Salmon, directrice du CROUS de Limoges.