Lidl s'engage à limiter les déchets plastiques

Le 25/07/2018 à 17:42  

Lidl s'engage à limiter les déchets plastiques

Vitrine Lidl Pour limiter les tonnages de déchets plastiques, le mieux est d'en produire moins : la chasse est ouverte. Faisant suite à sa décision annoncée en mars dernier de réduire de 20% la quantité de plastique de ses emballages (d’ici 2025), Lidl France concrétise certaines mesures : l'enseigne allemande mettra un terme d’ici la fin 2019, à la vente d’articles en plastique à usage unique qui sont comme on le sait, dans le collimateur des instances dirigeantes européennes et nationales (sont concernés pailles, gobelets, assiettes et autres couverts, notamment), et ce, dans ses 1 500 magasins. Ces articles que les consommateurs ont de longue date pris l'habitude d'utiliser, seront remplacés par des produits à base de matériaux alternatifs et recyclables sur lesquels le discounter et ses fournisseurs travaillent actuellement...

 Dans la lignée de la stratégie européenne, présentée cette année par la Commission européenne, visant tout particulièrement les plastiques, l’enseigne de proximité fait le choix prudent de préparer ses clients à d'autres modes de consommation : regroupées sur le site dédié www.enrouteversdemain-lidl.fr, les initiatives de l’enseigne mobilisent l'ensemble de son écosystème (partenaires, fournisseurs, salariés et clients). Lidl avait annoncé au début du printemps dernier, s'être donné pour objectif de réduire les volumes d'emballages plastiques s'agissant des produits commercialisés en marque propre d'ici 2025, et de ne proposer à cette échéance que des emballages recyclables, ce qui concerne tout particulièrement les plastiques.

D'ores et déjà, via la mise à exécution du programme « Mettez-vous au vert ! », chaque magasin dispose d’un système de tri intégré et ce pour l'ensemble de ses déchets, ainsi qu'un système de compactage de ses cartons pour en réduire les volumes et faciliter la valorisation des déchets, étant entendu que l’enseigne utilise pour les déchets devant être mis en sacs, de grands sacs poubelles fabriqués à base de plastique recyclé. Les déchets des magasins sont tous transférés vers les plateformes logistiques de la marque, afin de limiter le nombre de collectes devant être effectuées par les partenaires : ce sont 150 000 tonnes de déchets d'emballages en carton et en plastique qui ont ainsi pris la voie du recyclage en 2017.

Emmanuel Solofrizzo, Gérant Logistique de Lidl France, a clairement confirmé la prise de conscience de l'enseigne quant aux impacts liés à la production de déchets, sans compter les coûts à éviter, en organisant soigneusement le tri en interne : « nous sommes conscients de notre impact en matière de production de déchets. Il nous appartient, en tant que distributeur, de créer le changement pour impulser une nouvelle dynamique en réduisant le volume des déchets et en nous impliquant dans la valorisation des matières recyclables. La réduction des déchets plastiques est une mesure logique intégrée dans notre démarche RSE ; nous sommes fermement convaincus qu’il est de notre devoir de proposer aux consommateurs non seulement des produits dont les emballages sont recyclables, mais également contenant moins de matières plastiques ».

Désormais, « nous suivons une approche claire dans notre stratégie en matière de plastique : éviter – réduire – recycler. Avec la suppression des articles jetables en plastique de nos rayons, nous réduisons l’utilisation du plastique et contribuons ainsi à une amélioration de notre bilan plastique », complète Michel Biero, Gérant Achats de Lidl France. Car l'enseigne qui prévoit évidemment d’écouler les stocks restants, passera ensuite aux matériaux alternatifs, de sorte à ne pas trop perturber une clientèle que l'on souhaite conserver, tout en limitant la diffusion de produits produits à partir de plastique. « Nous mettons tout en œuvre afin de développer différents concepts et nous informerons progressivement nos consommateurs sur nos nouveautés et nos changements. Il existe en particulier dans le domaine de l’emballage de nombreuses possibilités intéressantes que nous testons actuellement et qui peuvent faire une réelle différence », conclut Michel Biero...