Pendant plusieurs années, des riverains se sont battus contre 150 000 tonnes de déchets qui ont pollué leur quotidien ; l’association Adrerg a saisi tout récemment la mairie de Limeil et la Préfecture en raison de stockages et autres dépôts sauvages de déchets déposés et entreposés sur un terrain appartenant à l’Etat…
Un portail forcé, un camion, quelques bennes déchargées et hop, ça repart… A ce rythme, on risque de se retrouver rapidement au pied d’un gros tas et donc d’un « p’tit problème ». Aussi, la sonnette d’alarme a été tirée…
Des gravats, des déchets encombrants tels que matelas et autres vieux pneus, mais aussi des sacs poubelles… le tout sur la commune de Valenton (encore !), à quelques encablures de l’éco-quartier des Temps Durables (cela ne s’invente pas), et sur un terrain appartenant à un établissement public, l’AFTRP.
L’histoire a un goût de déjà vu (voir notre article) puisque ce dépôt sauvage a été « installé » sans autre forme de complexe, là où le responsable des tonnages qui ont bénéficié de la TV, qui depuis lors a été condamné par les juridictions compétentes, avait démarré son « business », au cours des années 2000. Après que la commune de Valenton ait tout mis en œuvre pour l’expulser, il avait délocalisé à Limeil …
Dans ce contexte nouveau mais en même temps bien connu des riverains, l’association Adrerg a rapidement pris les devants et a adressé un courrier à la préfecture, qui indique ne rien avoir reçu, mais qu’en tout état de cause, c’est « à la maire de la commune de mettre en demeure le propriétaire du terrain », tandis que cette dernière est intervenue de son côté « par écrit auprès du préfet, lui demandant de prendre les dispositions qui lui incombent »… Autant dire que « ça commence bien »…