Loi Grenelle 1 : Jean-Louis Borloo tout sourire
Après 2 lectures dans chaque chambre, toutes couronnées par un vote quasi unanime, l’Assemblée nationale puis le Sénat ont aujourd'hui adopté ce jeudi le projet de loi qui transcrit les engagements pris par les acteurs du Grenelle et repris par le Président de la République...
Dans les faits, ce texte inscrit dans le droit français les grands objectifs retenus par les tables rondes d’octobre et de décembre 2007, au nombre desquels l’accélération de la rénovation thermique des bâtiments, du développement des énergies renouvelables (EnR) et des transports alternatifs à la route, la création de la trame verte et bleue, la réduction de moitié des pesticides en 10 ans (sous réserve de l’existence de techniques alternatives), et un véritable régime de partenaires environnementaux pour les organisations environnementales expertes et représentatives.
Les parlementaires ont également introduit des avancées décisives comme le renversement de la charge de la preuve au bénéfice des décisions respectueuses de l’environnement, la création d’un carnet de santé individuel pour les salariés, ou l’augmentation de la part des EnR dans notre bouquet final en 2020 de 20% à 23%.
Dans un communiqué, Jean-Louis Borloo et l’ensemble de ses Secrétaires d’Etat (Dominique Bussereau, Valérie Létard, Chantal Jouanno et Benoist Apparu ont activement participé aux débats) tiennent à rendre hommage "à la qualité du travail et à l’implication des Présidents de Commission, des rapporteurs et de l’ensemble des parlementaires tout au long du processus".
"Au terme d’un processus démocratique inédit, c’est une vision de l’avenir partagée, parce que co-construite, qui réunit comme jamais les acteurs de la société et les représentants de la nation. Cette loi permet à la France de démontrer que la mutation écologique concertée est possible", a souligné le chef du MEEDDeM.
Au final, les chantiers du projet de loi Grenelle devraient réduire de 25% la consommation d’énergie fossile de la France d’ici 2020. Ils devraient également permettre de maintenir ou de créer plus de 600 000 emplois sur 2009-2020 dans tous les secteurs de la croissance "verte".