Le 11 mai dernier, le Conseil Européen a adopté une décision relative à la conclusion, au nom de l'UE, de la convention de Minamata sur le mercure. Avec cette décision, qui vient s'ajouter au nouveau règlement sur le mercure adopté le 25 avril dernier, l'Union Européenne a maintenant pris toutes les mesures législatives nécessaires pour ratifier la convention, qui contribuera à protéger ses citoyens contre la pollution due au mercure…
Le mercure est une substance hautement toxique qui, si elle est émise ou rejetée dans l'atmosphère, le sol ou l'eau, peut mettre gravement en danger l'être humain, les poissons, les écosystèmes et la vie sauvage. Etant donné qu'il peut se propager sur de longues distances par l'air et l'eau, le mercure représente une menace à l'échelle mondiale qui ne peut être enrayée qu'en mettant en place une coopération au niveau international.
La convention de Minamata fournit un cadre réglementaire international visant à protéger la santé humaine et l'environnement mondial des effets nocifs du mercure. L'UE a signé le traité conjointement avec ses Etats membres le 10 octobre 2013 à Kumamoto (Japon) et elle a lancé le processus visant à assurer sa ratification et sa mise en œuvre dans l'ensemble de l'Union.
réduire l'utilisation, les émissions et les rejets de mercure provenant de l’extraction minière artisanale et à petite échelle d’or et des grandes activités industrielles ;
Pour plus d'informations, nous vous renvoyons à notre article : Déchets mercuriels : un traité international voit le jour.