Métaufer invente un procédé de tri des déchets complexes
Trier des déchets tels que des DEEE (ordinateurs, et appareils électroniques) ou des VHU se révèle techniquement complexe ou délicat, comme on voudra. C'est la raison pou laquelle ils appartiennent à la famille des déchets complexes: tous son composés de différentes matières. Métaufer, basée à Erstein dansle Bas Rhin, a inventé une plate-forme de traitement à sec et de valorisation des résidus de broyage contenant des métaux, unique en son genre.
Celui-ci est basé sur le tri optique (reconnaissance infra rouge) et électromagnétique, et n'utilise aucun produit pollant, ni d'eau.
Plutôt que de traiter ces déchets dans des bains chimiques, ou en les mettant directement en décharge, le système mis au point par Métaufer va les fractionner par composant. La chaîne permet de trier et de récupérer divers matériaux : cuivre, aluminium, inox, bois, plastique, cartes électroniques, caoutchouc, pierrre,...
«Le procédé que nous avons mis au point durant ces deux dernières années permet de fractionner les déchets par compoosants, grâce à un système de tri optique et électromagnétique qui n'engendre aucune pollution », conbfirme, le patron de l'entrepprise, Philippe Gadouleau. Grâce à cette innovation, non seulement Métaufer a traversé la crise, mais elle a créé 7 emplois dans cettte nouvelle activité.
« Jusqu'à présent, ce type de déchets était soit traité par flottation, dans des bains, soit destiné à l'oufouissement, sans aucune forme de traitement », confirme encore le dirigeant.
Le tri s'effectue uniquement en utilisant les propriétés physiques des matières: magnétisme, densité et granulométrie. C’est ainsi que sont séparés aluminium, cuivre, inox, cartes électroniques, plastiques, bois..., ce qui permet ensuite de les recycler avec beaucoup plus d’efficacité.
«Environ 95% des déchets issus du broyage que l'on reçoit sont valorisés: la moitié des déchets triés peuvent être recyclés, l'autre moitié fait l'objet d'une valorisation énergétique et sert de combustible pour les chaufferies ou en cimenterie par exemple», dit encore M. Gadouleau.
Et de préciser aussi, que le procédé a été entièrement pensé en interne.
Un budget de l’ordre d’1,8 millions d’euros (avec l’aide de la Région Alsace) a été nécessaire pour mettre au point le bébé : celui-ci est à même de traiter environ 8.000 tonnes de déchets complexes par an.
« Nous avons mis deux ans pour monter cette ligne, essentiellement par des contacts pris dans différents salons spécialisés », ajoute Philippe Gadouleau. L’objectif était de trouver une alternative à la flottation, dont le risque est d’utiliser des produits polluants. C’était un défi pour essayer de mettre au point un système complètement mécanique pour trier les matériaux »
Le bonus, c’est que le prix de revient du système mis en œuvre est « légèrement inférieur à celui du traitement par flottation ».
Des déplacements dans toute l’Europe ont été effectués pour dénicher et « imaginer une cascade de machines » pouvant être utilisées dans ce process. Ce dernier « n’engendre aucun autre produit que le matériau lui-même et utilise uniquement de l’électricité ».