A l’occasion du dernier Salon International de l’Agriculture, Sébastien Lecornu (Secrétaire d’Etat auprès du Ministre chargé de la Transition écologique), est revenu sur les mesures de simplification visant à libérer le développement des énergies renouvelables (EnR) et en particulier la méthanisation. Pour l'association Coénove, le développement de ce procédé constitue une réponse partielle mais concrète à la crise que traverse le monde agricole. Il reste toutefois de multiples freins à lever...
Constituée en octobre 2014, l’association Coénove rassemble les acteurs majeurs de la filière gaz (énergéticiens, industriels et professionnels), "tous convaincus de la pertinence d’une approche nouvelle basée sur la complémentarité des énergies et la place que l’énergie gaz doit jouer dans la stratégie énergétique de la France".
Dans un communiqué, Coénove salue la volonté réaffirmée par le Gouvernement de faire pleinement émerger la méthanisation, qu’elle soit agricole, territoriale ou encore industrielle. Le Ministère de la Transition écologique a ainsi notamment demandé à ses services de se mettre au travail pour identifier les éventuels points de blocage des 300 projets qui se trouvent actuellement dans la file d’attente des gestionnaires de réseaux, et viser la centaine de sites en fonctionnement fin 2018.
Filière porteuse d’avenir pour la profession agricole, la méthanisation permet de générer durablement des revenus complémentaires et de revaloriser des exploitations agricoles souvent mises à mal ces dernières années. Les freins administratifs ne sont pas les seuls points qui enrayent son développement. Ainsi, au-delà des mesures de simplification qui seront annoncées le 26 mars, Coénove souhaite rappeler la nécessité de :
rassurer le secteur bancaire en professionnalisant la filière, des exploitants aux constructeurs d’unités ;
informer le plus en amont possible les populations riveraines pour qu’elles puissent se mettre dans une démarche d’appropriation des installations ;