Méthanisation : l'usine Valdis est priée de se mettre en conformité
A la mi août, la préfecture a mis l'exploitant du site en demeure de se mettre en conformité avec la réglementation (voir l'arrêté www.loire-atlantique.gouv.fr), une décision qui s'est traduite par un arrêté motivé notamment par « les capacités de stockage insuffisantes mises en oeuvre par la société Valdis et le non respect des périodes d’épandage », laquelle faisant suite à une inspection réalisée en juillet par la Direction départementale de la protection des populations (DDPP).
Ce n'est pas tout : avant le 25 octobre 2019, Valdis devra avoir canalisé l’ensemble des déversements de matières organiques, et avoir remis en état une fosse de stockage, mais également proposer des solutions fiables pour répondre aux problèmes de nuisances sonores et aux émissions gazeuses décriées.
Enfin, des travaux devront être mis en oeuvre avant le 31 décembre 2019, s'agissant de l’extension du hall de déconditionnement et de l’ouvrage de stockage manquant.
Le document préfectoral précise par ailleurs que si ces délais n'étaient pas respectés, « indépendamment des poursuites pénales qui pourraient être engagées », des sanctions pourront être prises telleds que « la fermeture ou la suppression des installations ».
Pas de panique pour autant chez l'exploitant du site incriminé, qui fait savoir par la voix de Pierre Landal, président du pôle méthanisation de Valdis, que cet arrêté « traduit les plans d’action en cours », et que l'essentiel des documents à fournir ou des travaux à réaliser ont été prévus, budgétisés, voire lancés, indiquant que certaines des attentes figurant déjà dans un arrêté pris en 2016, des mesures ont été prise pour y répondre.
La direction fait valoir la poursuite de plans d'amélioration, et certifie par ailleurs qu'elle « est en relation régulière avec les autorités compétentes ». « On sera largement dans les délais pour répondre à cette mise en demeure. Les choses seront menées à temps et faites dans les normes ». Et de conclure que le coût des modifications programmées visant l'amlioration du site est « de l’ordre de 2,5 millions d’euros » , mais qu'il n'est en aucun cas « le résultat de cette mise en demeure ».