Paquet Déchets : l'asso Plastics Europe est ravie du vote parlementaire
PlasticsEurope a toujours considéré comme un pré-requis essentiel le tri à la source, par les ménages, de tous les emballages : pour l'association qui fédère les producteurs de matières plastiques en Europe et qui compte parmi les principales associations professionnelles européennes.des producteurs, la chose est entendue : c’est à cette condition que peuvent être garantis des approvisionnements consistants, seuls susceptibles de soutenir les investissements nécessaires au recyclage de ces produits.
Cette mesure constitue une étape importante, puisqu'elle contribuera à limiter les pertes dans l’environnement, permettra de créer des emplois en Europe et de sécuriser la chaine de valeur du recyclage déjà établie, étant entendu que par ailleurs, les députés européens reconnaissent la nécessité de réduire la mise en décharge des déchets municipaux à l’horizon 2030.
La fin progressive de la mise en décharge de tous les déchets susceptibles d’être recyclés ou valorisés est la condition pour assurer la transition vers une économie circulaire. Aussi, l’industrie européenne des plastiques appelle de ses vœux la mise en place d’un cadre réglementaire pour interdire dès 2025 la mise en décharge de tous les déchets post consommation, qu’ils soient recyclables ou autrement valorisables. « C’est une priorité pour l’Europe que ces déchets soient enfin considérés comme une ressource », insiste Michel Loubry, Directeur Général Région Ouest Europe de PlasticsEurope.
Mais l’EU fixe à 60 % le taux des emballages plastiques qui devront être recyclés d’ici à 2025, un nouvel objectif difficile à atteindre surtout s’il est assorti d’une méthode de calcul plus stricte, PlasticsEurope estimant en effet, que les 55 % initialement prévus par la Commission étaient déjà un but difficile à atteindre au regard des techniques actuelles. « Nous appelons la présidence du conseil à étudier attentivement les impacts avant d’adopter tout amendement aux règles de calcul proposées initialement par la Commission », conclut l’association.