L’entreprise de recyclage crie au feu… Les installations objet du sinistre, qui s’est déclaré dimanche après midi, seront démolies et recyclées dans la semaine. De nouveaux bâtiments seront reconstruits dans la foulée pour une remise en service aussi rapidement que possible…
Deux bâtiments sinistrés, aucune victime, heureusement, à déplorer…
Un incendie s’est en effet déclaré chez Péna Environnement, établi à Saint Jean d’Illac, dimanche après midi : le feu a pris dans la zone de transit de déchets dangereux, stockés dans un bâtiment étanche avant d'être triés, conditionnés puis expédiés vers des filières agréées. Une cinquantaine de sapeurs-pompiers venus de Cestas, Saint-Médard-en-Jalles, Marcheprime et bien sûr Saint-Jean-d'Illac, ont déployé neuf lances pour parvenir à circonscrire le sinistre quelques heures plus tard.
« Notre système de rétention des eaux incendie a convenablement fonctionné et aucune pollution des eaux n'a été causée. Les produits stockés étaient majoritairement constitués de filtres à huiles, d'huiles alimentaires, d'eaux souillées par des hydrocarbures, de matériaux et emballages souillés d'encres et de peintures », déclare Marc Péna, le patron de l’entreprise.
Difficile pour l’instant de se prononcer sur l'évaluation des dégâts et les conséquences à en tirer. Quoi qu’il en soit, le siège administratif a été épargné tandis que la seconde activité du site dédiée au traitement des déchets organiques (boues de station d'épuration, déchets verts, ordures ménagères), destinés à être transformés en compost, n’est pas en panne… Une chance! Car l'entreprise produit tout de même 10 000 tonnes par an d'un compost très prisé des agriculteurs de la région...
Sur la cinquantaine de personnes travaillant sur le site, seules sept sont concernées par l’activité sinistrée. La mise en R.T.T. interviendra probablement dans la semaine, pour une durée vraisemblable de 2 ou 3 jours au plus » (...) « Nos activités de compostage, de collecte de déchets non dangereux, de négoce de métaux recyclés et de fabrication de combustible de substitution n'ont absolument pas été impactées par le sinistre et continuent à tourner normalement.
Quant à la collecte de déchets dangereux, elle se poursuit elle aussi, étant entendu qu’on peut s’attendre, quand même, à quelques retards dans les enlèvements au cours du mois qui vient, jusqu'à ce qu'un nouveau régime de croisière s'installe», poursuit le chef d’entreprise…
Une enquête de gendarmerie est en cours afin d’identifier les causes du sinistre.
Les installations objet du sinistre seront démolies et recyclées dans la semaine. De nouveaux bâtiments seront reconstruits dans la foulée, pour une remise en service aussi rapidement que possible.