
Au Luxembourg, le Ministère du Développement durable et des Infrastructures a relancé sa campagne de sensibilisation multimédia contre les déchets sauvages ("littering") durant les mois d’été, sur de grands panneaux situés le long des autoroutes. En outre, depuis mi-septembre, un nouveau visuel est visible dans les gares luxembourgeoises et les abris-bus. Le visuel reprend une situation aussi problématique que celle des mégots dans le domaine du littering dans les villes : les chewing-gums jetés par terre...




les mégots de cigarettes qui ne sont pas éteints correctement peuvent causer des feux dans les bois ou sur les pâturages ;
le littering entraîne des coûts directs en termes de nettoyage auprès du secteur public qui sont alors reportés sur les citoyens via les impôts.
Sauf quelques rares exceptions, la plupart des chewing-gums ne sont pas biodégradables. Ceci peut s’expliquer par le fait que le chewing-gum est composé de matières plastiques. "La base de gomme à mâcher est le composant non-nutritif et insoluble de la gomme à mâcher qui fournit sa matrice 'à mâcher' de base, et elle est préparée pour libérer progressivement les saveurs, édulcorants et ingrédients fonctionnels pendant la mastication soutenue. Ces 'substances masticatrices' peuvent être fabriquées à partir de gommes naturelles ou synthétiques, auxquelles sont ajoutés divers adoucissants, texturants et autres ingrédients fonctionnels" (voir ici).



