Plastique recyclé : Evian & Volvic jettent un pavé dans la mare
Que d’eau a coulé sous les ponts depuis la période où il n’était même pas envisageable, ne serait-ce que par la pensée, d’emballer le breuvage minéral dans du PET recyclé.
Et puis vint le temps où boire l’eau minérale était déraisonnable : mieux valait, pour certains, l’eau du robinet, au goût parfois caractéristique tant il fleure bon le chlore… Quand bien même la coupe était pleine, il fallait oser : en utilisant 25% de plastique recyclé, Evian & Volvic ont significativement contribué à renverser la tendance…
Il y a un an pile poil, Evian et Volvic étaient les premières marques françaises à introduire 25 % de polyéthylène téréphtalate recyclé (rPET) dans leurs bouteilles.
Moins d’un an après l’introduction de matériau recyclé dans leurs emballages, Evian et Volvic annoncent une rédaction de leurs émissions de CO2 de 14 500 tonnes, l’équivalent de l’émission annuelle de 935 ménages français. Cette démarche s’inscrit dans la politique volontariste de réduction de l’empreinte carbone de ces deux marques et participe notamment à l’ambition d’Evian de devenir neutre en émission carbone à l’horizon 2011.
Les bouteilles d'Evian et de Volvic sont depuis des années constituées de polyéthylène téréphtalate (PET). Ce matériau plastique 100% recyclable, est destiné au contact avec les aliments et préserve intactes les qualités naturelles des eaux puisqu’il s’agit de cela, jusqu'au consommateur. Engagées dans une démarche environnementale globale, les deux marques s’attachent depuis de nombreuses années à réduire au maximum l’impact de leurs bouteilles par des actions telles que : réduction du poids des bouteilles, transport par voies ferroviaires et fluviales, incitation au tri…
Le PET recyclé ou rPET résulte du recyclage des bouteilles en PET collectées dans le cadre des collectes sélectives. Une fois récupérées, elles sont broyées et réduites en paillettes, lavées puis fondues et purifiées. Les granulés de plastique peuvent alors être réutilisés.
Depuis l’an dernier, le rPET est autorisé pour la fabrication de nouvelles bouteilles destinées à l’eau minérale naturelle. Issu d’un long travail de recherche, il répond aux critères de contact alimentaire établis par les réglementations et par l’AFSSA (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments), et préserve parfaitement les qualités spécifiques de ces eaux minérales naturelles, tout comme le PET vierge.
L’intégration de ce matériau a débuté en mars 2008 et pour la première fois pour des marques françaises, sur les formats les plus vendus des deux marques (1,5 litre et 1 litre) : presque un an plus tard, ces formats intègrent 25% de RPET (soit – 11% pour l’empreinte carbone d’une bouteille d’evian 1,5 litre).
En 2009, on continue : les deux maisons souhaitent en effet poursuivre leurs efforts et réduire encore davantage les émissions de C02. Cette démarche s’inscrit dans la politique de réduction des impacts aux côtés des efforts réalisés sur les transports (plus des deux tiers des expéditions assurées par train) et les procédés de fabrication.
Pour aller plus loin dans la préservation de l’environnement et réduire davantage l’impact environnemental de ses bouteilles, Volvic a lancé en janvier 2009 l’Eco Réserve : une bonbonne de 8 litres, 100% recyclable qui intègre désormais 40% de rPET. Sa très grande capacité permet de limiter la quantité de matière plastique utilisée et son taux record de rPET de réduire son empreinte carbone de 25%.
Evian ambitionne de devenir neutre en émission carbone à l’horizon 2011, en réduisant activement son empreinte (production, emballage, transport) et en absorbant l’empreinte restante dans le cadre d’un programme ambitieux de restauration des zones humides.
Pour poursuivre leur démarche d’intégration croissante de rPET dans leurs bouteilles, et réduire durablement leur impact environnemental, Evian et Volvic renforcent leur partenariat avec d’autres marques d’eau minérale naturelle afin de communiquer sur leurs étiquettes un message « Objectif 100% », incitant les consommateurs à accroître significativement le taux de tri, qui est aujourd’hui de 51%.