La Fédération de la Plasturgie et des Composites affiche sa satisfaction : selon ses estimations, le chiffre d'affaires de la Profession est une nouvelle fois en hausse et atteint 30,2 milliards d'euros pour l'année 2017, s'approchant ainsi du record de 2007 (31 milliards d’euros). Au cours des 3 dernières années, les performances du secteur de la plasturgie se sont confirmées, avec une croissance de son chiffre d’affaires de +2,8% par an en moyenne (+1,8% entre 2000 et 2017). Une nouvelle progression de +2% est attendue en 2018...
"L’automobile, la construction, la cosmétique, l’électronique et le médical sont les secteurs porteurs en 2017, et représentent de véritables leviers de croissance", indique Florence Poivey, Présidente de la Fédération de la Plasturgie et des Composites.
Signe de la bonne santé du secteur : les derniers niveaux de production sont plus dynamiques que dans le reste de l’Europe. Entre 2000 et 2017, la production de la plasturgie a augmenté en moyenne de +0,8% par an en volume, soit le même rythme que la zone Euro, mais l’évolution récente de la production témoigne d’un important essor. Au cours des 3 dernières années, son rythme d’augmentation moyen est de +4,3% par an en France, contre +3,1% en zone euro et +2,7% en Allemagne.
"On peut qualifier cette évolution de remarquable, puisqu’elle s’est produite dans un contexte de réduction du nombre d’entreprises et des effectifs", souligne la Fédération. Les niveaux de production ont permis des gains de productivité : sur la période 2000-2015, on estime que la productivité par tête a augmenté de +2,1% en France, contre +1,2 % en Espagne, +1,1 % en Allemagne et +0,1 % en Italie.
On constate également un effort d’investissement plus important que dans tous les autres grands pays européens. En moyenne, sur la période 2009-2015, les investissements bruts en biens corporels représentent 67% de l’EBE dans la plasturgie, contre 50% en Allemagne, 44% en Italie, 38% en Espagne et 21% au Royaume-Uni. Le secteur français a maintenu un taux d’investissement de 14,4% en moyenne sur la période, contre environ 13,5% dans la zone Euro.
"Cela démontre la volonté des plasturgistes de s’inscrire dans l’avenir et d’anticiper la croissance. Dans le même temps, les exportations de la plasturgie française se consolident de manière sensible. Le taux de couverture des importations s’accroit et démontre une forte compétitivité. Notre profession se positionne ainsi comme moteur dans l’industrie française", conclut Florence Poivey.