Polynésie française : bilan sur l'état de l'environnement
Dix ans après la première étude sur la situation de l'environnement en Polynésie française, le ministre de l'environnement, Georges Handerson, vient d'annoncer qu'un deuxième bilan est en cours de réalisation. Il a confié la réalisation de cet état des lieux à Catherine Gabrié, océanographe et spécialiste du milieu marin tropical appartenant au WWF-France. L'objectif est de faire le point sur l'évolution de l'environnement depuis ces dix dernières années...
En 1995, à la demande du ministère de l'environnement français et de l'IFEN, c'est déjà Catherine Gabrié qui avait réalisé une synthèse sur la situation de l'environnement en Polynésie française. A l'époque, l'étude avait mis en exergue les problèmes de qualité de l'eau potable, d'assainissement des eaux usées, de préservation des récifs coraliens, de prolifération d'espèces végétales envahissantes telles que le Miconia.
Cette fois, en mission pour le ministère de l'environnement de la Polynésie française du 14 au 27 août 2006, l'océanographe va collecter des données de l'ensemble des ministères, organismes spécialisés afin de pouvoir ensuite dresser le bilan le plus fiable sur la situation de l'environnement. Son travail abordera les principaux thèmes environnementaux : situation et évolution du milieu marin et terrestre, de la biodiversité, des eaux continentales, de l'air, des déchets, du bruit et l'impact sur l'environnement des activités anthropiques (agriculture, pêche, exploitation forestière, etc.).
"Il y a dix, j'avais donc réalisé cette étude qui traite à la fois de l'état de l'environnement, des pressions exercées par les activités de l'homme et des réponses des acteurs face aux problématiques environnementales. Je suis ici plus de dix ans après à la demande du ministre polynésien de l'environnement, Georges Handerson, pour refaire le point sur l'environnement en 2006, mais également mesurer l'évolution de certaines problématiques en dix ans", a déclaré Catherine Gabrié lors de la conférence de presse du 17 août 2006.