Projet Sita : le commissaire enquêteur émet sept restrictions
Si Sita n'est pas purement et simplement évacuée, les conclusions du commissaire enquêteur en charge de l’enquête publique consacrée au projet d’Ecopole de l’entreprise, à Clairoix, laissent entendre qu'il y aura des modifs à effectuer : l'idée d'installer un centre de revalorisation des déchets sur le site de l’ancienne usine Continental, à portée des habitations n'est pas apprécié par tout le monde (voir Quand le recyclage et la vie locale ne font plus bon ménage).
Si le « mais » a évidemment été bien compris, les opposants ne sont pas ravis d'apprendre que l'avis est pour l'heure « favorable »... Pour certains d'entre eux, il s'agit d'un « avis défavorable, déguisé en avis favorable »...
« Les sept réserves émises par l’enquêteur sont incontournables », martèle le maire de Clairvois, Laurent Portebois. Du point de vue de l'élu, l'entreprise « est obligée de retirer son projet tel qu’il nous a été présenté ».
« Le PPRI étant un souhait de l’État, je ne vois pas comment le préfet pourrait autoriser Sita à s’installer, puisque il est en théorie interdit de construire de nouveaux bâtiments sur une zone réputée inondable ».
La balle est dans le camp du préfet ; sa décision est attendue avec une impatience certaine... Côté Sita, difficile de savoir quelle suite l'entreprise compte donner ; une réunion serait programmée pour demain, 16 février.