Quand les déchets prennent la route... pour cible
Il y en a de toutes sortes : gobelets en carton et en plastique, mouchoirs, bouteilles plastiques, canettes, emballages alimentaires, mégots... Selon Vinci Autoroutes, ce sont 25 tonnes par jour, de ces déchets balancés au gré du vent et des trajectoires des automobilistes qui doivent être collectées, ce qui a un coût non négligeable...
Les années passent et la situation ne fait qu'empirer. Le traditionnel sondage Ipos (*) pour Vinci Autoroutes (c'est le 5ème du genre) publié l'été (Voir ici) fait état d'une décontraction en la matière : 37% des Français avouent jeter leurs déchets par la fenêtre de leur voiture sur la route des vacances (contre 33% l'an passé), sans parler des fumeurs qui se débarrassent volontiers des mégots sur la chaussée (une centaine de mégots par kilomètre et par jour).
Le bilan est conséquent : 25 tonnes de déchets sauvages qui sont collectées chaque jour par la société concessionnaire (avec les risques évidents pour le personnel chargé de faire le ménage opérant à proximité du trafic routier), et ce, alors que toutes les aires de repos sont équipées de poubelles et conteneurs dédiés au tri.
Interrogés sur les raisons qui expliquent leur geste, les Français sont nombreux (80%) à prétexter que c’est parce que les poubelles sont "trop loin" ou "pleines". 40% estiment le faire parce qu’ils ne veulent pas garder les déchets le temps de trouver une poubelle. Enfin, 34% d’entre eux s’exonèrent de ce geste simple parce qu’ils estiment payer des impôts et des taxes qui doivent notamment servir au ramassage des ordures : quand on a besoin d'une excuse...
Interrogés sur les raisons qui expliquent leur geste, les Français sont nombreux (80%) à prétexter que c’est parce que les poubelles sont "trop loin" ou "pleines". 40% estiment le faire parce qu’ils ne veulent pas garder les déchets le temps de trouver une poubelle. Enfin, 34% d’entre eux s’exonèrent de ce geste simple parce qu’ils estiment payer des impôts et des taxes qui doivent notamment servir au ramassage des ordures : quand on a besoin d'une excuse...
(*) Sondage Ipsos pour Vinci Autoroutes réalisé par internet auprès de 2174 personnes du 14 au 18 juin, publié le 1er août, méthode des quotas.