Québec : les vélos usagés s'exportent aussi !

Le 24/06/2010 à 16:00  
Québec : les vélos usagés s'exportent aussi !
collecte_velo_canada Il ne suffit pas d'encourager l'usage du vélo en ville, faut-il encore organiser son recyclage. Et, chez nos amis québécois, on pédale déjà dans ce sens. En effet, il existe aujourd'hui à Montréal une solution pratique et écologique pour éviter que les vélos usagés finissent à la destruction.  En faisant appel à des organisations à but non lucratif telles que Cyclo Nord-Sud, ou la STM- Société des transports de Montréal- le vieux vélo peut avoir une deuxième vie auprès de personnes démunies vivant dans les pays en développement et sous-développés, en Afrique et en Amérique Latine par exemple.  Comme quoi, même les vieux vélos peuvent s'exporter...

L'organisation Cyclo Nord-Sud bataille depuis de nombreuses années pour que la pratique du vélo soit démocratisée dans la ville de Montréal. Elle recueille aussi des vélos (inutlisés ,pièces, outils et accessoires) , dans tout le Québec pour les envoyer dans les pays du Sud (Bénin, Namibie, Pérou, Salvador). L'organisation souhaite promouvoir la pratique du recyclage, du développement durable tout en aidant les habitants de zones défavorisées le plus concrètement possible. En effet, le vélo consitute un moyen de transport vital et facilite ainsi de nombreux aspects de la vie des gens bénéficiaires. 

La Société des transports de Montréal (STM) est aussi en pointe sur le sujet. Elle proposait le 20 juin dernier une collecte de vélos dans la ville. Toutes les personnes intéressées devaient venir avec leur vélo et une contribution de 12$ en poche qui servirait à couvrir une partie des dépenses pour le transport et le stockage. A Montréal, cette pratique est loin d'être une mode récente. La STM organise une soixantaine de collectes dans le province, et depuis 10 ans, les membres ont récupéré plus de 30 000 vélos inutilisés. Ils sont eux aussi envoyés dans les pays du Sud. 

En tout cas, cette pratique de recyclage pourrait bien inspirer certains parisiens afin qu'ils ne laissent plus leurs vélos inutilisés devenir des déchets sur la voie publique (à lire notre article ici).