Recyclage automobile : PSA Peugeot Citroën justifie ses objectifs
Le constructeur a établi "un plan d'actions prioritaires" et se donne pour missions de poursuivre les efforts de réponses concrètes aux trois défis de la mobilité durable (l'effet de serre, la sécurité routière, la mobilité urbaine) et appliquer la démarche de progrès continu, pratiquée dans l'entreprise sur le plan opérationnel, aux actions de développement durable. L'agmentation de la part de matière recyclée dans les véhicules du groupe compte parmi les priorités...
PSA Peugeot Citroën a pour ambition d'enrichir la politique technique matériaux et de la décliner sur les nouveaux véhicules de manière économiquement réaliste. de fait, l'ensemble des véhicules du groupe sont conçus afin que 95 % de leur masse puisse être réexploitée. Pour augmenter le taux de recyclage effectif estimé aujourd'hui à 85 %, une part croissante de matériaux recyclés doit être intégrée dans les véhicules. Cela permettra à la filière de recyclage :
d'accroître sa capacité de valorisation des déchets grâce à de nouveaux débouchés; la mise en décharge finale de la fraction résiduelle du VHU sera ainsi réduite ;
de diminuer la consommation de matières premières du groupe et des équipementiers.
PSA Peugeot Citroën précise "qu'un groupe de travail, réunissant les experts techniques et achats, est chargé d'identifier les actions à déployer à court et moyen terme permettant de tirer profit des opportunités immédiates et d'accélérer le déploiement de ces matériaux" à travers la Politique Matières de PSA Peugeot Citroën :
il s'appuie sur l'outil MACSI qui recueille les informations masse et matières des pièces fournies par les fournisseurs ainsi que sur le référentiel technique ;
il préconise d'utiliser des matières recyclées ou renouvelables chaque fois que cela est techniquement, et économiquement possible et que les risques d'approvisionnement sont maîtrisés.
Le groupe ajoute qu'il s'attache depuis plusieurs années à concevoir des véhicules qui intègrent des matériaux recyclés. En 2007, deux études complémentaires sont menées :
technique : Identification des pièces et matériaux, essais ;
achats : Identification des filières d'approvisionnement et analyse des risques économiques.