Premier port breton, Brest est sans conteste une place forte avec laquelle il faudra compter et que les acteurs économiques locaux ne sauraient minimiser, tant il est avéré qu'il s'agit d'une plate-forme stratégique en matière de recyclage, notamment. Grâce au soutien de la Région Bretagne, aux infrastructures mises à disposition par la CCI (forme de radoub dans le prolongement du quai sur lequel se situe l’ICPE, moyens de levage performants, outils de chargement modernes, etc.) et aux savoir-faire des différents acteurs portuaires (remorquage, pilotage, lamanage mais aussi bureaux d’études ou sécurité navale) les Recycleurs Bretons se placent au cœur d’une filière pérenne de démantèlement des navires, véritable opportunité économique et sociale pour le Finistère, et la Bretagne...
Au total, l'entreprise affiche 30 000 tonnes / an de métaux ferreux et non ferreux commercialisés, 20 000 tonnes / an de déchets industriels et commerciaux collectés, 10 000 tonnes / an de bois énergie commercialisés, 6 000 tonnes / an de cartons et papiers valorisés, 6 000 tonnes / an de plastiques valorisés, 14 000 tonnes / an de matériaux inertes concassés et valorisés, et produit 4 500 tonnes / an de Combustibles Solides de Récupération produits à partir des déchets industriels.
C'est sans compter 14 000 tonnes / an de métaux ferreux et non ferreux issus des activités de démantèlement... A l’issue d’une consultation lancée le 15 mars 2016, la Région Bretagne a désigné les Recycleurs Bretons pour assurer la déconstruction du cargo Captain Tsarev, immobilisé à Brest depuis le 25 novembre 2008. Le chantier de démantèlement de ce navire marchand de 153 mètres et de 5 500 tonnes, devrait s’achever dans le courant du mois de juin prochain. Après les phases de curage vert, désamiantage, dépollution et déconstruction des superstructures, c'est maintenant la coque qui est en cours de découpe depuis que le navire est entré en cale sèche, le 3 avril.
Au total, ce seront plus de 20 000 heures de travail effctuées par 20 salariés à temps plein qu’auront mobilisé les Recycleurs Bretons sur ce chantier, accompagnés dans leur expertise par des partenaires et sous-traitants locaux compétents (une quinzaine d’entreprises impliquées).
A la fin du chantier, 600 tonnes de fluides auront été extraites, 5000 tonnes de ferrailles et 40 tonnes de métaux seront recyclées.
Force est de constater que peu à peu Les Recycleurs Bretons ont acquis une position stratégique sur le marché international de la déconstruction en rejoignant le club très fermé des dix-huit sites de recyclage de navires agréés par l’Union Européenne (il n’en existe que deux autres en France) : plusieurs projets sont d'ailleurs en cours d’étude, le potentiel de recyclage de navires sur le port de Brest étant fonction de leur taille (de 2 à 5 par an).
L’entreprise bretonne dispose ainsi de nombreux atouts pour se battre sur ce marché très concurrentiel : un savoir-faire reconnu dans les activités de dégazage, dépollution et démantèlement de navires, une position géographique avantageuse sur les routes maritimes, la maîtrise totale du processus de recyclage de déchets et de valorisation des métaux, des infrastructures et des procédures environnementales strictement encadrées (ICPE, ISO 14001, etc.), une main d’œuvre spécialisée, formée et locale, des partenaires économiques performants.
Il faut dire que l'entreprise dispose d'un environnement industriel favorable.
Premier port breton, Brest représente n effet, une plate-forme stratégique pour les acteurs économiques de son territoire. Grâce au soutien de la Région Bretagne, aux infrastructures mises à disposition par la CCI (forme de radoub dans le prolongement du quai sur lequel se situe l’ICPE, moyens de levage performants, outils de chargement modernes, etc.) et aux savoir-faire des différents acteurs portuaires (remorquage, pilotage, lamanage mais aussi bureaux d’études ou sécurité navale) les Recycleurs Bretons se placent au cœur d’une filière pérenne de démantèlement des navires, véritable opportunité économique et sociale pour le territoire.
Au-delà de la logique économique et industrielle, les efforts menés par les différents acteurs de cette filière lui confèrent une véritable valeur sociale et environnementale en participant activement à la construction d’une économie circulaire, laquelle constitue un modèle évident, en favorisant la réduction, la récupération, la réutilisation, la réparation et le recyclage des matières.