Selon les chiffres de Récylum, 600.000 petits appareils extincteurs seraient vendus chaque année en France, ce type d’équipement étant obligatoire sur l’ensemble des bateaux. Avec près de 13 millions de plaisanciers en France et environ 12.000 immatriculations de bateaux chaque année dans notre pays, le nombre d’extincteurs installés est en progression. Et l'éco-organisme de rappeler que leur recyclage est une obligation...
La durée de vie et la périodicité de contrôle des extincteurs sont fixées par le fabricant. En général, il est recommandé de faire contrôler ces appareils, essentiels à la sécurité à bord, au minimum tous les ans. En cas de doute sur leur fonctionnement lors des contrôles d’entretien, les extincteurs sont considérés comme étant en "fin de vie". Ils sont alors considérés comme des déchets diffus spécifiques (DDS), relevant de la catégorie 2, visée dans l’avis aux producteurs du 2 décembre 2016 précisant l’arrêté du 16 août 2012.
Ces extincteurs doivent alors être rapportés dans des points de collecte. Ils sont ensuite envoyés dans des centres de dénaturation où ils sont dépressurisés puis vidés. Les différents composants (pièces métallique, agent extincteur, plastiques) sont séparés, puis envoyés à des entreprises spécialisées afin d’être valorisés ou détruits conformément à la réglementation.
Les fabricants/importateurs de petits appareils extincteurs sont tenus de proposer à leurs détenteurs un réseau de point de collecte. 17 producteurs (Anaf France, Andrieu, Auto Best, Chollet, Chubb, Desautel, Dubernard, Eurofeu, Feu Vert, Fichet, Fyro, General Trailers Pieces et Services, Isogard, Iwip, Renault, Rot, Sifrrap Requalification) financent collectivement la filière, en adhérant à l’éco-organisme Récylum, à qui ils délèguent leurs obligations de collecte et de traitement.