Le Bureau International du Recyclage, basé à Bruxelles déplore les vols de conteneurs, et renforce les équipes pour ce qui touche au traitement des DEEE, une industrie qui se développe rapidement et qui « bénéficie » d’une réglementation quasi pléthorique si l’on s’en réfère au nombre de régions du monde concernées…
Le plus difficile à encaisser dans cette actualité liée au recyclage international, ce sont les vols de conteneurs (avec les fraudes qui vont de pair)…
Les membres du BIR sont donc invités à utiliser les services mis à disposition par la Chambre Internationale de Commerce du Bureau Maritime International, afin de prévenir les pertes engendrées par ces actes de délinquance.
L’idée qui domine est de fournir un maximum d’éléments afin que les services en question afin qu’ils puissent les analyser, recouper els données, et apporter une aide à l’industrie dans sa lutte contre le fléau.
Il va de soi que toutes les informations transmises sont traitées de manière confidentielle. L’entité ayant pour mission de lutter contre la criminalité maritime et les malversations et donc de tout mettre en œuvre pour préserver l’intégrité du commerce international. C’est par le partage de l’information en temps opportun que l’industrie peut se prémunir contre les actes répréhensibles, rappelle d’ailleurs, en substance, le BIR…
Autre carte maîtresse du moment, les DEEE.
La division des non ferreux comportera désormais un comité dédié aux déchets électriques et électroniques, lequel sera officiellement présenté dans le cadre du prochain congrès, qui se tiendra en Chine au mois de mai prochain.
C’est d’ailleurs du côté chinois que les marchés du recyclage tournent les yeux : l’activité y connait un grand bond en avant… C’est sans compter la réglementation, en rapide évolution, elle aussi, et ce, dans de très nombreux pays.
David Chiao note d’ailleurs qu’au sud du pays, des restrictions à l’importation sur les basses qualités des scraps métalliques (câbles de cuivre broyés avec les gaines, par exemple) ; on chinoise avec ces dernières qui peuvent se voir réexpédiés vers Hong Kong, où l’on procèdera à la séparation des matières avant qu’elles ne puissent revenir sur le marché chinois.
Bref : le contexte est loin d’être drôle.
Cela étant, chez nous, c’est kif kif : le BIR indique que les fondeurs et affineurs d’aluminium sont dans une situation jugée difficile, notamment en Allemagne, dixit Ralf Schmitz.
En France, Christian Nielsen indique que les marchés ne savent pas quelle direction prendre ; il relève aussi, une demande en cuivre dans le sud de l’Europe de la part des fondeurs de laiton.
Et de remarquer que les deux fondeurs de cuivre européens sont sur les marchés ; il faut dire que les prix sur les marchés asiatiques, manquent de peps…
La demande européenne et asiatique pour l’aluminium et le zinc lui parait intéressante, tandis que les consommateurs de plomb sont aux achats à des prix correcte, étant entendu par ailleurs que la demande de batteries ne peut pas être satisfaite en totalité, du fait d’une certaine indisponibilité des produits.