Recyclage : les salariés de MPB se font un sang d’encre…

Le 12/11/2012 à 19:59  
Recyclage : les salariés de MPB se font un sang d’encre…
cartouches d'encre à recycler Placée en liquidation judiciaire, cette entreprise spécialisée dans le recyclage des cartouches d'encre, basée à Couëron en Loire Atlantique, fait grincer les dents de la trentaine de salariés qui y sont employés. Parce que sauf miracle, cette entité devrait hélas, fermer ses portes fin novembre.

 Il semble que l’entreprise ait tiré ses dernières cartouches et qu’elle doive tirer sa révérence après avoir lu les mots du tribunal, après avoir subit bien des maux… Etablie dans l’agglo de Nantes, la société MPB, qui a employé jusqu’à près de 100 personnes et qui misait gros sur l’export est malheureusement sous le coup d’une décision du tribunal de commerce de Nantes qui a prononcé, en milieu de semaine dernière, sa liquidation judiciaire avec un maintien de l'activité jusqu'au 30 novembre.

 Spécialisée dans le recyclage des cartouches d'encre, seteur très chahuté sur les marchés, cette société a essuyé de très nombreuses difficultés depuis deux ans. « On s'y attendait » (...) « Le chiffre d'affaires depuis le début de l'année n'a cessé de chuter. On a perdu des clients », a déclaré Romain Pipaud, élu CGT...
L'année dernière, l'entreprise compte encore deux sites, le premier spécialisé dans la logistique et le conditionnement, à Couëron, tandis que le second est établi à Vigneux.
Le dirigeant de l'affaire, Franck Toffa, semble souhaiter développer ses activités à l'international et mise sur des pays  à bas coût : il ambitionne même de réaliser la moitié de ses ventes à l'export. Pour mettre le projet à exécution, il installe une usine au Maroc et plus récemment, une unité de conditionnement en Espagne.

 La Fin 2001 n'est pas joyeuse... L'usine de Vigneux est fermée et près de 50% des 80 salariés sont licenciés. « Après, il y a encore eu des réductions d'effectifs à Couëron. On n'était plus assez nombreux pour faire face à de grosses commandes », décrypte l'élu de la CGT qui a annoncé aux salariés la décision du tribunal. « On continue de bosser jusqu'au 30 novembre pour terminer les commandes en cours et après »?...*
Et oui... Et après???