Sacrer le printemps à l’avant veille de l’hiver, pour une entreprise comme Paprec, consacrée par ses pairs comme étant l’une des plus belles entreprises de recyclage en France, c’est original. C’est peut être également une manière de montrer que l’on est en avance sur son temps, que l’on avance coûte que coûte… Là, il n’y a pas d’erreur. Et si c’était aussi, une manière de magnifier le métier en s’impliquant dans la sauvegarde et la préservation d’un patrimoine exceptionnel ?
Le Sacre du printemps est un ballet composé par Igor Stravinski et chorégraphié originellement par Vaslav Nijinski. Sa création au théâtre des Champs-Élysées à Paris, le 29 mai 1913 a provoqué un véritable scandale. Dans le Sacre, Stravinski approfondit les éléments déjà expérimentés avec ses deux premiers ballets, soit le rythme et l'harmonie.
On considère aujourd'hui la partition de Stravinski comme une des œuvres les plus importantes du siècle dernier, qui a inspiré de nombreux chorégraphes tels que Maurice Béjart, Pina Bausch, Angelin Preljocaj, Martha Graham, Uwe Scholz ou Emanuel Gat, qui en donneront leurs propres versions.
C’est en 1975 que Pina Bausch en a donné son interprêtation, un an avant de fonder le Tanztheater Wuppertal. Le Sacre, selon elle, oppose danseurs et danseuses sur une scène couverte de tourbe. Les planches deviennent le lieu d’âpres combats qui font s’épuiser les êtres humains jusqu’au moment du sacrifice, selon le rite païen.
Brigitte Lefèvre, Directrice de la Danse à l’Opéra de Paris et Jean-Luc Petithuguenin, Président Fondateur de Paprec Recyclage, ont convaincu Pina Bausch, avant son décès qui est survenu au cours de l’été 2009, de redonner à Paris son Sacre du Printemps. Tous deux considèrent que ce ballet est un « chef d’oeuvre absolu du 20ème siècle ».
Amoureux des belles choses, personne de goût, mécène parce que homme de convictions, Jean-Luc Petithuguenin introduit donc le nom de Paprec et le recyclage des déchets, un métier noble s’il en est, dans le monde de l’art de magnifier la musique, la danse, ou encore le chant. Celui de l’Opéra…
On ne peut que s'extasier, remercier, féliciter, saluer pareille initiative. Parce qu'elle est belle, généreuse, encore trop rare dans le secteur du traitement des déchets et donc tellement précieuse...