Quatre villes chinoises -- Qingdao, Guiyang, Xining et Jiaxing -- envisagent de tester un programme de recyclage des déchets urbains avec l'aide du Japon au cours des quatre prochaines années. Sont particulièrement concernés les pneus usagés, les emballages et les déchets de cuisine … Dans un autre registre, la Chine envisage une coopération pour mettre au point le recyclage des terres rares... ou un produit de substitution à ces dernières...
Nous apprenons par l’agence de presse Xinhua que la Chine va apprendre des pratiques avancées sur le recyclage, le classement et la collecte des déchets urbains de son voisin nippon. L’objectif est d'établir son propre système de recyclage des déchets, « un système sûr et efficace », ont déclaré des responsables du gouvernement chinois lors d'une cérémonie de lancement du projet coopératif entre les deux pays jeudi à Beijing.
Cette façon de faire vise trois sortes de déchets urbains, comprenant les déchets alimentaires, les pneus usagés et les emballages, dans le cadre du projet coopératif instauré conjointement par la Commission nationale pour le développement et la réforme de Chine (NDRC) et l'Agence japonaise de coopération internationale (JICA).
La coopération devrait durer jusqu'en février 2015.
"La Chine produit chaque année 28 millions de tonnes de déchets de cuisine, dont la plupart sont brûlés dans les décharges. Cela non seulement pollue l'environnement, mais occupe également les ressources en terres précieuses ", a indiqué Nie Yongfeng, un professeur à l'Université Tsinghua.
"Certains petits déchets de cuisine sont également déversés dans les égouts des villes, ce qui peut provoquer des blocages dans les canalisations et augmente la difficulté du traitement des eaux usées", a-t-il ajouté.
Selon des responsables de la NDRC, en facilitant les technologies de pointe pour l'élimination des déchets, les déchets de cuisine peuvent devenir des ressources précieuses, telles que le biodiesel, le biogaz et des fumiers utiles, au lieu de représenter des ordures nuisibles.
Le bureau en Chine du JICA a également fait savoir que des experts japonais allaient commencer la coopération avec la Chine le plutôt possible et allaient se rendre dans ces quatre villes pour réaliser des recherches initiales.
Par ailleurs, au cours d’une récente conférence de presse, le ministre chinois du Commerce a indiqué que "la Chine possède un peu plus de 30% des gisements mondiaux de terres rares, mais que le pays fournit et exporte plus de 90% du volume global.
Le retard technique pour extraire ces matière n’est pas sans incidences environnementales ; dans ce contexte, le politique a déclarer que son pays pourrait s’allier à d’autres, notamment le Japon, pour étudier des matières premières de substitution aux terres rares, histoire de préserver le stock qui n’est pas inépuisable, comme on s’en doute… puisqu’il s’agit de terres rares.
Nous devons trouver un moyen pour initier le recyclage de ces matières et aussi un produit de substitution et sommes ouverts à une collaboration avec d’autres pays pour ce faire"…